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Invité Mar 06 Mar 2012, 17:03-Ligue 1-
Les Marseillais comptent sur leur match en retard de la 23e journée, mardi (18h30) contre Evian-TG, pour effacer leurs deux derniers revers et revenir dans la course à la Ligue des champions. Mais en ont-ils encore les ressources ? Les efforts consentis depuis des mois laissent planer un doute.
Par définition, un marathon est une course de fond. Eprouvante et tellement exigeante. Les Marseillais le savent mieux que quiconque. Mardi (18h30), sur la pelouse d'Evian-TG, ils joueront leur 40e match officiel de la saison. "Un match bonus", selon les termes de Didier Deschamps. Prévue il y a trois semaines, cette rencontre de la 23e journée s'annonce surtout vitale dans la course à la Ligue des champions. L'OM est aujourd'hui huitième de L1. A huit longueurs de cette troisième place tant convoitée. Les deux défaites à Brest (0-1) et face à Toulouse (0-1) sont passées par là. Elles ont laissé des traces. Physiques et mentales.
Mardi, c'est une équipe sérieusement diminuée qui se rendra à Annecy. Stéphane Mbia (quadriceps), Loïc Rémy (ischios), Mathieu Valbuena (contracture) et Jean-Philippe Sabo (cheville) sont toujours absents. André-Pierre Gignac (adducteurs) a rechuté. André Ayew, qui souffre toujours de l'épaule, "serre les dents" (Deschamps). Quant à l'indispensable Nicolas Nkoulou, il a laissé des forces en milieu de semaine, avec le Cameroun. Si l'infirmerie phocéenne est copieusement garnie, ce n'est pas anodin. L'OM paie aujourd'hui le contre-coup des efforts consentis pour effacer son retard à l'allumage. "On a eu un début de saison compliqué, on a fait énormément d'efforts pour revenir", plaide Steve Mandanda.
Stephan: "Il faut savoir se remettre en cause, se rebiffer"
Et la note est salée. Après un départ calamiteux, les Olympiens ont dû se cracher dans les mains. Bons derniers à l'issue d'une défaite à Lyon (2-0, 6e journée), ils ont d'abord relevé la tête en alignant sept matches sans défaite. Un sursaut interrompu à Montpellier (1-0), le 19 novembre. Ce revers en terre héraultaise, suivi d'un autre quatre jours plus tard face à l'Olympiakos (0-1), en Ligue des champions, a eu le don de les rebooster. L'OM s'est refait une santé face à Paris (3-0). Le début d'une longue série. Dès lors, la bande à Deschamps a engrangé 19 points sur 21. Avec du recul, Guy Stephan, l'adjoint de DD, en convient : "Cette série exceptionnelle nous a certainement coûté beaucoup d’énergie." Ses premiers signes de faiblesse, Marseille les a montrés face à Lyon (2-2), le 5 février. Avec deux buts d'avance, l'OM filait tout droit vers un succès qui l'aurait définitivement remis en selle. En dix minutes chrono, juste avant la pause, il a laissé deux points en route. Puis deux autres face à Valenciennes (1-1). Avant de chuter tour à tour à Brest et face à Toulouse.
Si "jouer sur quatre tableaux est stimulant et excitant" aux yeux d'Alou Diarra, cela a manifestement installé une forme d'usure dans le groupe phocéen. L'OM n'a plus de jambes et se prend la tête. Alors qu'il n'a plus le temps de gamberger. "Il n’y a pas que la qualité technique et physique chez un joueur, il y a aussi la qualité mentale, insiste Guy Stephan. Dans le haut niveau, il faut savoir se remettre en cause, se rebiffer, montrer que l’on appartient à l’Olympique de Marseille et que l’on est capable d’enchaîner après une mauvaise performance avec une prestation plus en rapport avec la qualité et le potentiel des joueurs." Il y va de l'avenir européen du club phocéen et, par ricochets, de sa pérennité économique. Mandanda met en garde : pour "accrocher quelque chose en fin de saison, il faut retrouver l'envie, la simplicité et le mouvement qu'on avait". "Etre plus vigilants et plus agressifs dans les duels", précise Deschamps. Ses hommes en ont-ils simplement encore les ressources ? "On n'est pas dans le doute", assure Mandanda. Encore faut-il avoir les jambes pour le prouver.
LES ÉQUIPES PROBABLES :
Evian- TG : Andersen - Dja Djédjé, Mongongou, Cambon, Wass - Poulsen, Sorlin, Govou, Kahlenberg - Khelifa, Bérigaud.
Marseille: Mandanda - Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Morel - Diarra, Cheyrou - Amalfitano, A. Ayew, Brandao - J. Ayew.
Les Marseillais comptent sur leur match en retard de la 23e journée, mardi (18h30) contre Evian-TG, pour effacer leurs deux derniers revers et revenir dans la course à la Ligue des champions. Mais en ont-ils encore les ressources ? Les efforts consentis depuis des mois laissent planer un doute.
Par définition, un marathon est une course de fond. Eprouvante et tellement exigeante. Les Marseillais le savent mieux que quiconque. Mardi (18h30), sur la pelouse d'Evian-TG, ils joueront leur 40e match officiel de la saison. "Un match bonus", selon les termes de Didier Deschamps. Prévue il y a trois semaines, cette rencontre de la 23e journée s'annonce surtout vitale dans la course à la Ligue des champions. L'OM est aujourd'hui huitième de L1. A huit longueurs de cette troisième place tant convoitée. Les deux défaites à Brest (0-1) et face à Toulouse (0-1) sont passées par là. Elles ont laissé des traces. Physiques et mentales.
Mardi, c'est une équipe sérieusement diminuée qui se rendra à Annecy. Stéphane Mbia (quadriceps), Loïc Rémy (ischios), Mathieu Valbuena (contracture) et Jean-Philippe Sabo (cheville) sont toujours absents. André-Pierre Gignac (adducteurs) a rechuté. André Ayew, qui souffre toujours de l'épaule, "serre les dents" (Deschamps). Quant à l'indispensable Nicolas Nkoulou, il a laissé des forces en milieu de semaine, avec le Cameroun. Si l'infirmerie phocéenne est copieusement garnie, ce n'est pas anodin. L'OM paie aujourd'hui le contre-coup des efforts consentis pour effacer son retard à l'allumage. "On a eu un début de saison compliqué, on a fait énormément d'efforts pour revenir", plaide Steve Mandanda.
Stephan: "Il faut savoir se remettre en cause, se rebiffer"
Et la note est salée. Après un départ calamiteux, les Olympiens ont dû se cracher dans les mains. Bons derniers à l'issue d'une défaite à Lyon (2-0, 6e journée), ils ont d'abord relevé la tête en alignant sept matches sans défaite. Un sursaut interrompu à Montpellier (1-0), le 19 novembre. Ce revers en terre héraultaise, suivi d'un autre quatre jours plus tard face à l'Olympiakos (0-1), en Ligue des champions, a eu le don de les rebooster. L'OM s'est refait une santé face à Paris (3-0). Le début d'une longue série. Dès lors, la bande à Deschamps a engrangé 19 points sur 21. Avec du recul, Guy Stephan, l'adjoint de DD, en convient : "Cette série exceptionnelle nous a certainement coûté beaucoup d’énergie." Ses premiers signes de faiblesse, Marseille les a montrés face à Lyon (2-2), le 5 février. Avec deux buts d'avance, l'OM filait tout droit vers un succès qui l'aurait définitivement remis en selle. En dix minutes chrono, juste avant la pause, il a laissé deux points en route. Puis deux autres face à Valenciennes (1-1). Avant de chuter tour à tour à Brest et face à Toulouse.
Si "jouer sur quatre tableaux est stimulant et excitant" aux yeux d'Alou Diarra, cela a manifestement installé une forme d'usure dans le groupe phocéen. L'OM n'a plus de jambes et se prend la tête. Alors qu'il n'a plus le temps de gamberger. "Il n’y a pas que la qualité technique et physique chez un joueur, il y a aussi la qualité mentale, insiste Guy Stephan. Dans le haut niveau, il faut savoir se remettre en cause, se rebiffer, montrer que l’on appartient à l’Olympique de Marseille et que l’on est capable d’enchaîner après une mauvaise performance avec une prestation plus en rapport avec la qualité et le potentiel des joueurs." Il y va de l'avenir européen du club phocéen et, par ricochets, de sa pérennité économique. Mandanda met en garde : pour "accrocher quelque chose en fin de saison, il faut retrouver l'envie, la simplicité et le mouvement qu'on avait". "Etre plus vigilants et plus agressifs dans les duels", précise Deschamps. Ses hommes en ont-ils simplement encore les ressources ? "On n'est pas dans le doute", assure Mandanda. Encore faut-il avoir les jambes pour le prouver.
LES ÉQUIPES PROBABLES :
Evian- TG : Andersen - Dja Djédjé, Mongongou, Cambon, Wass - Poulsen, Sorlin, Govou, Kahlenberg - Khelifa, Bérigaud.
Marseille: Mandanda - Azpilicueta, Diawara, Nkoulou, Morel - Diarra, Cheyrou - Amalfitano, A. Ayew, Brandao - J. Ayew.
