Renaud Lavillenie a effacé des tablettes le record du monde de Sergueï Bubka. Le Français a franchi une barre à 6,16 m dès son premier essai.
Les mains sur la tête, les yeux grands ouverts, un sourire incrédule, effaré par la barre monumentale qu'il vient de franchir, par l'exploit qu'il vient d'accomplir. Au premier essai, sans trembler, Renaud Lavillenie a survolé 6,16 m d'un saut fluide, s'offrant même quelques centimètres de marge sur cette barre mythique. Sous les yeux du maître, Serguei Bubka, le Clermontois a saisi le flambeau au vol, effaçant des tablettes l'ancien record, vieux de 21 ans, pour y graver son nom. Le 21 février 1993, le Tsar avait réussi 6,15 m à Donetsk, déjà, où la compétition se déroulait ce samedi.
Le champion olympique français s'est mis en jambes avec un premier saut à 5,76 m, avant de faire l'impasse à 5,81 m et 5,86 m pour franchir facilement une première barre à 5,91 m. Les deux échecs qui ont suivi à 6,01 m n'auront en fait jamais entaché sa confiance. «A son deuxième saut tout à l'heure, il m’a dit qu’il allait battre le record», déclarera plus tard son frère cadet, Valentin, présent dans le concours lui aussi. Une fois son troisième essai à 6,01 m validé, Lavillenie a directement demandé 6,16 m sans s'embarrasser de barres intermédiaires. Ces étapes avaient déjà été franchies à Rouen (6,04 m), il y a trois semaines, puis à Bydgoszcz (6,08 m), il y a deux semaines.
Ce saut éblouissant de facilité n'était même pas la conclusion de ce concours incroyable. Après avoir savouré sa performance, Lavillenie a tenté de revenir sur terre pour mieux marquer l'histoire en demandant une barre stratosphérique à 6,21 m. Mais la gravité en a décidé autrement : le perchiste a brisé sa perche à l'impulsion et a été touché au pied. Une blessure anecdotique et sans gravité, qui n'aura ôté le sourire du nouveau recordman du monde que quelques instants.
Les mains sur la tête, les yeux grands ouverts, un sourire incrédule, effaré par la barre monumentale qu'il vient de franchir, par l'exploit qu'il vient d'accomplir. Au premier essai, sans trembler, Renaud Lavillenie a survolé 6,16 m d'un saut fluide, s'offrant même quelques centimètres de marge sur cette barre mythique. Sous les yeux du maître, Serguei Bubka, le Clermontois a saisi le flambeau au vol, effaçant des tablettes l'ancien record, vieux de 21 ans, pour y graver son nom. Le 21 février 1993, le Tsar avait réussi 6,15 m à Donetsk, déjà, où la compétition se déroulait ce samedi.
Le champion olympique français s'est mis en jambes avec un premier saut à 5,76 m, avant de faire l'impasse à 5,81 m et 5,86 m pour franchir facilement une première barre à 5,91 m. Les deux échecs qui ont suivi à 6,01 m n'auront en fait jamais entaché sa confiance. «A son deuxième saut tout à l'heure, il m’a dit qu’il allait battre le record», déclarera plus tard son frère cadet, Valentin, présent dans le concours lui aussi. Une fois son troisième essai à 6,01 m validé, Lavillenie a directement demandé 6,16 m sans s'embarrasser de barres intermédiaires. Ces étapes avaient déjà été franchies à Rouen (6,04 m), il y a trois semaines, puis à Bydgoszcz (6,08 m), il y a deux semaines.
Ce saut éblouissant de facilité n'était même pas la conclusion de ce concours incroyable. Après avoir savouré sa performance, Lavillenie a tenté de revenir sur terre pour mieux marquer l'histoire en demandant une barre stratosphérique à 6,21 m. Mais la gravité en a décidé autrement : le perchiste a brisé sa perche à l'impulsion et a été touché au pied. Une blessure anecdotique et sans gravité, qui n'aura ôté le sourire du nouveau recordman du monde que quelques instants.