La ministre des sports Valérie Fourneyron a confirmé mardi que l'Etat n'accorderait pas de subvention financière au Grand Prix de France. Une décision qui enterre le projet de Magny-Cours et remet en cause celui du Castellet.
l va peut-être falloir attendre encore quelque temps pour qu'un Grand Prix de Formule 1 se tienne à nouveau en France. La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a officialisé mardi à Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), la position de l'Etat, pressentie ces dernières semaines : aucune contribution financière ne sera apportée au Grand Prix de France, «qu'il s'agisse de subventions directes ou d'une garantie en cas de déficit d'exploitation», précise la FFSA. Si cette décision n'est pas une surprise, elle met malgré tout en péril les deux projets présentés au ministère le 19 septembre 2012.
Le premier projet concernait le circuit de Magny-Cours, théâtre du Grand Prix de France entre 1991 et 2008. Ce dossier incluait une subvention annuelle de l'Etat, couplée à une garantie de ce dernier en cas de pertes liées à un déficit d'exploitation (contributions versées dans le cadre de GIP - Groupement d'Intérêt Public). Faute d'aide, ce projet ne peut aboutir. L'autre circuit présenté à Valérie Fourneyron était celui du Castellet : le dossier comprenait une «garantie simple de l'Etat, sur la base d'une organisation une année sur deux, en alternance avec un autre circuit» dixit la FFSA, qui précise que «les porteurs de ce projet se sont dits prêts à étudier la faisabilité de l'organisation d'un Grand Prix de France en l'absence d'une garantie de l'Etat.» Le Castellet n'est donc pas abandonné, mais doit trouver la bonne formule, dans laquelle l'Etat n'intervient pas.
L'intransigeance de l'Etat, fruit de la conjoncture économique, jette quelque peu le trouble sur le calendrier de la saison 2013 de F1, lequel doit être validé en fin de semaine par la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Le Grand Prix de France fait partie des candidats potentiels, mais il doit toujours trouver lieu où se tenir dans de bonnes conditions. Nicolas Deschaux, guère étonné par la position de Fourneyron, regrette ce manque d'appui «compte tenu notamment du soutien apporté par l'Etat sur d'autres évènements sportifs». Le dirigeant va désormais entrer en contact avec les porteurs des projets de Magny-Cours et du Castellet «afin d'envisager avec des derniers les conditions de poursuite de leurs candidatures.»
l va peut-être falloir attendre encore quelque temps pour qu'un Grand Prix de Formule 1 se tienne à nouveau en France. La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a officialisé mardi à Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), la position de l'Etat, pressentie ces dernières semaines : aucune contribution financière ne sera apportée au Grand Prix de France, «qu'il s'agisse de subventions directes ou d'une garantie en cas de déficit d'exploitation», précise la FFSA. Si cette décision n'est pas une surprise, elle met malgré tout en péril les deux projets présentés au ministère le 19 septembre 2012.
Le premier projet concernait le circuit de Magny-Cours, théâtre du Grand Prix de France entre 1991 et 2008. Ce dossier incluait une subvention annuelle de l'Etat, couplée à une garantie de ce dernier en cas de pertes liées à un déficit d'exploitation (contributions versées dans le cadre de GIP - Groupement d'Intérêt Public). Faute d'aide, ce projet ne peut aboutir. L'autre circuit présenté à Valérie Fourneyron était celui du Castellet : le dossier comprenait une «garantie simple de l'Etat, sur la base d'une organisation une année sur deux, en alternance avec un autre circuit» dixit la FFSA, qui précise que «les porteurs de ce projet se sont dits prêts à étudier la faisabilité de l'organisation d'un Grand Prix de France en l'absence d'une garantie de l'Etat.» Le Castellet n'est donc pas abandonné, mais doit trouver la bonne formule, dans laquelle l'Etat n'intervient pas.
L'intransigeance de l'Etat, fruit de la conjoncture économique, jette quelque peu le trouble sur le calendrier de la saison 2013 de F1, lequel doit être validé en fin de semaine par la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Le Grand Prix de France fait partie des candidats potentiels, mais il doit toujours trouver lieu où se tenir dans de bonnes conditions. Nicolas Deschaux, guère étonné par la position de Fourneyron, regrette ce manque d'appui «compte tenu notamment du soutien apporté par l'Etat sur d'autres évènements sportifs». Le dirigeant va désormais entrer en contact avec les porteurs des projets de Magny-Cours et du Castellet «afin d'envisager avec des derniers les conditions de poursuite de leurs candidatures.»