Jeudi soir, il a renoncé à combattre les accusations de l'Agence antidopage américaine. Il clame toutefois toujours son innocence...
«Père de cinq enfants extraordinaires, septuple vainqueur du tour de France.» Lance Armstrong va bientôt devoir changer sa bio sur Twitter. Jeudi soir, le directeur de l'Agence antidopage américaine (USADA), Travis Tygart, a confié à l'agence AP que le Texan allait être banni à vie du cyclisme, vendredi, et qu'il serait déchu de ses sept titres de vainqueur du Tour de France.
Un peu plus tôt, le cycliste avait annoncé qu'il renonçait à combattre les accusations de dopage de l'agence. Dans une longue déclaration, Armstrong jure toujours qu'il est innocent. «Mais trop, c'est trop», écrit l'athlète, qui dénonce une «chasse aux sorcières» de l'USADA. «Si je pensais une seconde que j'avais une chance de confronter ces accusations dans un cadre juste, je sauterais sur l'occasion. Mais je refuse de participer davantage à une procédure à charge et à sens unique», écrit-il, jurant que l'agence antidopage, «contrairement à ce qu'elle affirme, n'a pas la moindre preuve matérielle».
Il avait déposé un recours devant une cour fédérale. Cette dernière l'a débouté, lundi.
Dopage sanguin
En juin dernier, l'USADA avait entamé une procédure disciplinaire contre le sportif, expliquant disposer de «preuves accablantes» basées sur des analyses et des témoignages d'anciens coéquipiers.
Selon le New York Daily News, elle a notamment à sa disposition 38 échantillons sanguins prélevés entre 2008 et 2012 et accuse Armstrong d'avoir pris de l'EPO, de la testostérone, des hormones de croissance, d'avoir eu recours à des transfusions sanguines et d'avoir masqué les produits avec des infusions de plasma et de saline.
Sur les cinq autres membres de l'équipe US Postal visés par la procédure (dont un médecin et deux entraîneurs), deux ont été bannis à vie et trois combattent encore les accusations.
L'inconnue UCI
Reste désormais à voir quelle position l'Union cycliste internationale adoptera. En 2005, l'UCI avait écarté une analyse positive du laboratoire de Châtenay-Malabry, soulignant des manquements au protocole antidopage.
Dans la procédure engagée par l'USADA, l'UCI a répété être la seule juridiction apte à prononcer une exclusion à vie, ce que conteste l'agence américaine. Cette dernière accuse à demi-mot l'Union cycliste internationale de vouloir étouffer l'affaire pour protéger la légende d'Armstrong. L'USADA conclut: transférer le dossier à l'UCI reviendrait à «confier la garde du poulailler au renard».
«Père de cinq enfants extraordinaires, septuple vainqueur du tour de France.» Lance Armstrong va bientôt devoir changer sa bio sur Twitter. Jeudi soir, le directeur de l'Agence antidopage américaine (USADA), Travis Tygart, a confié à l'agence AP que le Texan allait être banni à vie du cyclisme, vendredi, et qu'il serait déchu de ses sept titres de vainqueur du Tour de France.
Un peu plus tôt, le cycliste avait annoncé qu'il renonçait à combattre les accusations de dopage de l'agence. Dans une longue déclaration, Armstrong jure toujours qu'il est innocent. «Mais trop, c'est trop», écrit l'athlète, qui dénonce une «chasse aux sorcières» de l'USADA. «Si je pensais une seconde que j'avais une chance de confronter ces accusations dans un cadre juste, je sauterais sur l'occasion. Mais je refuse de participer davantage à une procédure à charge et à sens unique», écrit-il, jurant que l'agence antidopage, «contrairement à ce qu'elle affirme, n'a pas la moindre preuve matérielle».
Il avait déposé un recours devant une cour fédérale. Cette dernière l'a débouté, lundi.
Dopage sanguin
En juin dernier, l'USADA avait entamé une procédure disciplinaire contre le sportif, expliquant disposer de «preuves accablantes» basées sur des analyses et des témoignages d'anciens coéquipiers.
Selon le New York Daily News, elle a notamment à sa disposition 38 échantillons sanguins prélevés entre 2008 et 2012 et accuse Armstrong d'avoir pris de l'EPO, de la testostérone, des hormones de croissance, d'avoir eu recours à des transfusions sanguines et d'avoir masqué les produits avec des infusions de plasma et de saline.
Sur les cinq autres membres de l'équipe US Postal visés par la procédure (dont un médecin et deux entraîneurs), deux ont été bannis à vie et trois combattent encore les accusations.
L'inconnue UCI
Reste désormais à voir quelle position l'Union cycliste internationale adoptera. En 2005, l'UCI avait écarté une analyse positive du laboratoire de Châtenay-Malabry, soulignant des manquements au protocole antidopage.
Dans la procédure engagée par l'USADA, l'UCI a répété être la seule juridiction apte à prononcer une exclusion à vie, ce que conteste l'agence américaine. Cette dernière accuse à demi-mot l'Union cycliste internationale de vouloir étouffer l'affaire pour protéger la légende d'Armstrong. L'USADA conclut: transférer le dossier à l'UCI reviendrait à «confier la garde du poulailler au renard».