Un peu comme Christophe Lemaitre la veille, Mahiedine Mekhissi a souffert pour conserver son titre de champion d'Europe, vendredi à Helsinki. Le petit Espagnol Victor Garcia lui a tenu la dragée haute dans le dernier tour. A l'attaque de l'ultime obstacle, le coureur ibérique était encore à sa hauteur, mais il toucha la barrière avec son pied droit et chuta. Le Français put s'envoler (en 8'33''23) vers un nouveau titre alors que Garcia se relevait assez vite pour conserver la troisième place aux dépens du Français Nordine Gezzar.
«Les courses comme ça, lentes, à 3 minutes au kilo, en footing, comme ça, bien sûr que ça fait peur !, explique Mekhissi. Ce qui me faisait peur, c'était de me laisser endormir. J'ai su être réactif au bon moment. L'Espagnol était costaud. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit encore avec moi à 100 mètres de l'arrivée. Mais j'en avais encore sous le pied. Je sentais qu'il y avait encore quelqu'un derrière moi et je gardais un peu de forces pour le sprint final. J'attendais la dernière barrière pour vraiment accélérer et, lui, il tape la barrière et il tombe. Rien n'est anodin. Quand on tape une barrière, c'est qu'on est pas lucide, qu'on n'a plus de forces. Je pense que c'était son cas. Tant mieux pour moi.»
«Les courses comme ça, lentes, à 3 minutes au kilo, en footing, comme ça, bien sûr que ça fait peur !, explique Mekhissi. Ce qui me faisait peur, c'était de me laisser endormir. J'ai su être réactif au bon moment. L'Espagnol était costaud. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit encore avec moi à 100 mètres de l'arrivée. Mais j'en avais encore sous le pied. Je sentais qu'il y avait encore quelqu'un derrière moi et je gardais un peu de forces pour le sprint final. J'attendais la dernière barrière pour vraiment accélérer et, lui, il tape la barrière et il tombe. Rien n'est anodin. Quand on tape une barrière, c'est qu'on est pas lucide, qu'on n'a plus de forces. Je pense que c'était son cas. Tant mieux pour moi.»
