«Ton fair play financier, on s’assoit dessus». C’est en gros le message envoyé mardi dernier par les propriétaires qataris du PSG à Michel Platini.
Selon Le Parisien, le président du club Nasser el-Khelaifi a en effet présenté à la Ligue un budget 2012-2013 prévoyant 200 millions d’euros de dépenses et 130 millions de recettes soit un déficit de 70 millions d’euros.
Un business plan qui va complètement à l’encontre de l’assainissement financier voulu par le président de l’UEFA et pourrait valoir au PSG une exclusion des coupes d’Europe si l’instance va au bout de sa démarche.
En effet, d’après le règlement qu’elle a adopté en septembre 2009, les clubs qui voudront participer à la Champions League ou à l’Europa League en 2014-2015 devront présenter en 2013 un déficit cumulé sur les saisons 2011-2012 et 2012-2013 inférieur à 45 millions d’euros. Or, avec 100 millions de déficit déjà prévus pour 2011-2012 et 70 annoncés en 2012-2013, le PSG crèvera largement ce plafond puisqu’il totalisera 170 millions d’euros de pertes.
Rappelons que dans ce règlement, l’UEFA se fiche de savoir si l’actionnaire vient combler le trou. Le club doit équilibrer ses recettes (billetterie, droits télé…) et dépenses (salaires…) sans apports extérieurs, point. Illusoire ? Le fair play financier est largement soutenu par des grands clubs financièrement sains comme le Bayern Munich, Manchester United ou Arsenal, lassés d’être concurrencés par les poches pleines des investisseurs russes ou émiratis.
Certes, l’UEFA a prévu une période de transition. Le comité qui examinera les comptes du PSG en 2013 pourrait tolérer un débord si le déficit est en voie de diminution – ce qui sera le cas – et si l’essentiel de ce déficit est dû à des joueurs enrôlés avant le 1er juillet 2010 – ce qui n’est absolument pas le cas. Bref, sauf se déjuger, le PSG sera exclu des coupes d’Europe en 2014-2015. Tout ça pour ça!
Selon Le Parisien, le président du club Nasser el-Khelaifi a en effet présenté à la Ligue un budget 2012-2013 prévoyant 200 millions d’euros de dépenses et 130 millions de recettes soit un déficit de 70 millions d’euros.
Un business plan qui va complètement à l’encontre de l’assainissement financier voulu par le président de l’UEFA et pourrait valoir au PSG une exclusion des coupes d’Europe si l’instance va au bout de sa démarche.
En effet, d’après le règlement qu’elle a adopté en septembre 2009, les clubs qui voudront participer à la Champions League ou à l’Europa League en 2014-2015 devront présenter en 2013 un déficit cumulé sur les saisons 2011-2012 et 2012-2013 inférieur à 45 millions d’euros. Or, avec 100 millions de déficit déjà prévus pour 2011-2012 et 70 annoncés en 2012-2013, le PSG crèvera largement ce plafond puisqu’il totalisera 170 millions d’euros de pertes.
Rappelons que dans ce règlement, l’UEFA se fiche de savoir si l’actionnaire vient combler le trou. Le club doit équilibrer ses recettes (billetterie, droits télé…) et dépenses (salaires…) sans apports extérieurs, point. Illusoire ? Le fair play financier est largement soutenu par des grands clubs financièrement sains comme le Bayern Munich, Manchester United ou Arsenal, lassés d’être concurrencés par les poches pleines des investisseurs russes ou émiratis.
Certes, l’UEFA a prévu une période de transition. Le comité qui examinera les comptes du PSG en 2013 pourrait tolérer un débord si le déficit est en voie de diminution – ce qui sera le cas – et si l’essentiel de ce déficit est dû à des joueurs enrôlés avant le 1er juillet 2010 – ce qui n’est absolument pas le cas. Bref, sauf se déjuger, le PSG sera exclu des coupes d’Europe en 2014-2015. Tout ça pour ça!