L'US Quevilly, club amateur qui évolue en National, s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France en battant Rennes 2-1, mercredi 11 avril. Il affrontera Lyon le 28 avril au Stade de France, avec l'espoir d'être le premier club de ce niveau à remporter l'épreuve.
Les Haut-Normands ont remporté leur demi-finale au bout du temps additionnel, ne baissant jamais les bras après l'ouverture du score par le Rennais Julien Féret en début de match (8e). Karim Herouat parvenait à égaliser à la 64e minute d'une superbe frappe dans la lucarne. Faisant jeu égal avec Rennes et poussant Costil à plusieurs parades, Quevilly inscrivait le but libérateur en toute fin de match, alors qu'Anthony Laup trompait, en bout de course, le portier breton (94e).
Quatre-vingt cinq ans après leurs glorieux aînés, battus par Marseille 3-0 en 1927, les joueurs de Régis Brouard parviennent en finale. "C'est plus qu'un exploit (...) C'est simplement incroyable. C'est une équipe exceptionnelle, sensationnelle", s'est exclamé l'entraîneur normand, qui a suivi le match en tribune en raison d'une suspension. "C'était un scénario improbable, avec des rebondissements, avec une équipe, la nôtre, qui a été joueuse et qui en a été récompensée", ajoutait le capitaine de Quevilly, Grégory Beaugrard.
"Après mon but, j'étais sur un nuage mais je suis sûr que le meilleur reste à venir, promet Anthony Laup. On ira au Stade de France les yeux grands ouverts car ce sera une nouvelle occasion de prendre du plaisir", ajoute son capitaine. "On est les 'barjots' du foot parce que j'aime la mentalité des joueurs de hand. On leur ressemble", sourit Grégory Beaugrard.
Quevilly, spécialiste de la Coupe de France qui s'était déjà hissé en demi-finale en 2010, est le premier club de National (3e division) depuis Amiens en 2001 à atteindre la finale de cette compétition. Le club picard avait été battu aux tirs au but par Strasbourg. Le Havre en 1959 et Guingamp en 2009 sont les seuls clubs de deuxième division à avoir remporté la Coupe. Aucun club de National n'y est parvenu.
La belle histoire entre Quevilly et la Coupe de France peut tenir à une réussite maximum, mais plus au hasard. Elle traduit surtout une force de caractère que plusieurs joueurs puisent dans leur désir de reconnaissance après n'avoir pu intégrer le monde professionnel à la sortie du centre de formation. C'est le cas du défenseur latéral gauche Cédric Vanoukia qui, à trente ans, se retrouvait sur la pelouse du stade Michel-d'Ornano à Caen face aux joueurs du club qui l'a formé. "J'ai toujours rêvé d'être professionnel. En même temps, cela fait cinq ans que je suis à Quevilly et ce sont humainement et sportivement mes meilleurs années", confiait-il avant la rencontre.
L'humain, c'est la ligne directrice de l'entraineur Régis Brouard, un guide pour ses joueurs avant d'être un technicien, et qui sait allier flair et psychologie. Mercredi soir, alors que son équipe était menée 1-0 à la mi-temps, il a tenu dans les vestiaires un discours positif, parlant même de "scénario idéal" et insufflant à ses hommes la confiance dont ils avaient un peu manqué en première période. "A la mi-temps, le coach nous a valorisés. Il a su nous mettre en confiance afin que nous puissions nous relâcher en seconde mi-temps", raconte Grégory Beaugrard.
Ensuite, sentant que son équipe manquait de percussion devant, il a fait rentrer un attaquant frais, Karim Herouat, qui a signé peu après le but égalisateur. Un entraîneur compétent, des joueurs enthousiastes, que peut demander de plus un président de club ? "Rien, je suis comblé", répond Michel Mallet, qui rit aux éclats quand on évoque devant lui la possibilité d'une aventure européenne. "Aujourd'hui, je suis bien incapable d'y penser. D'abord, le Stade de France !", s'exclame-t-il.
Mardi, Lyon avait décroché son billet pour le Stade de France en allant s'imposer 4-0 à Ajaccio face au Gazélec, autre club de National. Les Gones disputeront donc deux finales cette année, puisqu'ils joueront samedi au Stade de France celle de la Coupe de Ligue face à Marseille.
Les Haut-Normands ont remporté leur demi-finale au bout du temps additionnel, ne baissant jamais les bras après l'ouverture du score par le Rennais Julien Féret en début de match (8e). Karim Herouat parvenait à égaliser à la 64e minute d'une superbe frappe dans la lucarne. Faisant jeu égal avec Rennes et poussant Costil à plusieurs parades, Quevilly inscrivait le but libérateur en toute fin de match, alors qu'Anthony Laup trompait, en bout de course, le portier breton (94e).
Quatre-vingt cinq ans après leurs glorieux aînés, battus par Marseille 3-0 en 1927, les joueurs de Régis Brouard parviennent en finale. "C'est plus qu'un exploit (...) C'est simplement incroyable. C'est une équipe exceptionnelle, sensationnelle", s'est exclamé l'entraîneur normand, qui a suivi le match en tribune en raison d'une suspension. "C'était un scénario improbable, avec des rebondissements, avec une équipe, la nôtre, qui a été joueuse et qui en a été récompensée", ajoutait le capitaine de Quevilly, Grégory Beaugrard.
"Après mon but, j'étais sur un nuage mais je suis sûr que le meilleur reste à venir, promet Anthony Laup. On ira au Stade de France les yeux grands ouverts car ce sera une nouvelle occasion de prendre du plaisir", ajoute son capitaine. "On est les 'barjots' du foot parce que j'aime la mentalité des joueurs de hand. On leur ressemble", sourit Grégory Beaugrard.
Quevilly, spécialiste de la Coupe de France qui s'était déjà hissé en demi-finale en 2010, est le premier club de National (3e division) depuis Amiens en 2001 à atteindre la finale de cette compétition. Le club picard avait été battu aux tirs au but par Strasbourg. Le Havre en 1959 et Guingamp en 2009 sont les seuls clubs de deuxième division à avoir remporté la Coupe. Aucun club de National n'y est parvenu.
La belle histoire entre Quevilly et la Coupe de France peut tenir à une réussite maximum, mais plus au hasard. Elle traduit surtout une force de caractère que plusieurs joueurs puisent dans leur désir de reconnaissance après n'avoir pu intégrer le monde professionnel à la sortie du centre de formation. C'est le cas du défenseur latéral gauche Cédric Vanoukia qui, à trente ans, se retrouvait sur la pelouse du stade Michel-d'Ornano à Caen face aux joueurs du club qui l'a formé. "J'ai toujours rêvé d'être professionnel. En même temps, cela fait cinq ans que je suis à Quevilly et ce sont humainement et sportivement mes meilleurs années", confiait-il avant la rencontre.
L'humain, c'est la ligne directrice de l'entraineur Régis Brouard, un guide pour ses joueurs avant d'être un technicien, et qui sait allier flair et psychologie. Mercredi soir, alors que son équipe était menée 1-0 à la mi-temps, il a tenu dans les vestiaires un discours positif, parlant même de "scénario idéal" et insufflant à ses hommes la confiance dont ils avaient un peu manqué en première période. "A la mi-temps, le coach nous a valorisés. Il a su nous mettre en confiance afin que nous puissions nous relâcher en seconde mi-temps", raconte Grégory Beaugrard.
Ensuite, sentant que son équipe manquait de percussion devant, il a fait rentrer un attaquant frais, Karim Herouat, qui a signé peu après le but égalisateur. Un entraîneur compétent, des joueurs enthousiastes, que peut demander de plus un président de club ? "Rien, je suis comblé", répond Michel Mallet, qui rit aux éclats quand on évoque devant lui la possibilité d'une aventure européenne. "Aujourd'hui, je suis bien incapable d'y penser. D'abord, le Stade de France !", s'exclame-t-il.
Mardi, Lyon avait décroché son billet pour le Stade de France en allant s'imposer 4-0 à Ajaccio face au Gazélec, autre club de National. Les Gones disputeront donc deux finales cette année, puisqu'ils joueront samedi au Stade de France celle de la Coupe de Ligue face à Marseille.