A seulement quelques jours du début de la saison à Melbourne, la Scuderia Ferrari fait grise mine. Les derniers essais privés réalisés à Barcelone sont passés par là et malgré des chronos tout à fait dans le ton, de Fernando Alonso, qui considère que le début de saison sera compliqué, à Pat Fry qui ne voit pas la F2012 sur le podium en Australie, les ambitions sont en berne. Du moins officiellement...
Ferrari serait à la traîne. C'est du moins ce qui a transpiré des propos des responsables de l'écurie italienne à l'issue des derniers essais disputés à Barcelone. Un souffle glacial que Fernando Alonso a continué à alimenter sur Barça TV en déclarant: "On va souffrir lors des premières courses car nous ne sommes pas à 100%." Au sortir de deux années de domination de Red Bull et alors que la saison n'a pas encore débuté, ce n'est pas vraiment fait pour rassurer des supporters pas vraiment habitués au profil bas.
"Nous sommes déçus par le niveau de performances et je pense que nous avons beaucoup de travail devant nous. Les décisions prises (à Barcelone, ndlr) concernant les échappements signifient que nous avons fait plusieurs pas en arrière en termes de développement", ajoute Pat Fry, responsable technique de Ferrari, sur le site de l'écurie. Un Pat Fry qui pointe l'aérodynamique comme principal point de développement à venir et qui fait preuve de pessimisme en déclarant que les premiers tours de roues à Melbourne permettront de savoir si Ferrari sera "très déçue ou juste un peu".
Di Montezemolo: "J'espère qu'Alonso se trompe"
Luca Di Montezemolo s'est empressé, en marge du Salon de Genève, de réchauffer l'atmosphère en expliquant: "J'espère qu'Alonso se trompe et qu'on ne va pas souffrir lors des premières courses." De toute manière, avant d'arriver à Melbourne, ces propos, aussi pessimistes soient-ils, n'auront aucun réel écho. Il est très difficile de savoir quel travail a été réalisé par les équipes durant les essais, avec quelle charge en essence, quel programme de développement... Et puis, Red Bull n'a pas non plus été épargnée par les soucis, preuve que tout peut arriver.
"Personne ne connaît la vérité", consent d'ailleurs Alonso qui ajoute, et cela réchauffera le coeur des supporters de Ferrari: "Je veux rappeler un épisode qui s'est déroulé il y a deux ans. Lors des derniers tests à Barcelone, on était cinquièmes derrière Red Bull, McLaren, Sauber et Force India et deux semaines plus tard, on obtenait le doublé à Bahrein. Ce qui compte, ce n'est pas de gagner la première course, mais d'être premiers en novembre à la fin du Championnat." On devrait néanmoins savoir à Melbourne si le pessimisme était feint ou si la Scuderia devra d'entrée s'imposer une course contre-la-montre.
Ferrari serait à la traîne. C'est du moins ce qui a transpiré des propos des responsables de l'écurie italienne à l'issue des derniers essais disputés à Barcelone. Un souffle glacial que Fernando Alonso a continué à alimenter sur Barça TV en déclarant: "On va souffrir lors des premières courses car nous ne sommes pas à 100%." Au sortir de deux années de domination de Red Bull et alors que la saison n'a pas encore débuté, ce n'est pas vraiment fait pour rassurer des supporters pas vraiment habitués au profil bas.
"Nous sommes déçus par le niveau de performances et je pense que nous avons beaucoup de travail devant nous. Les décisions prises (à Barcelone, ndlr) concernant les échappements signifient que nous avons fait plusieurs pas en arrière en termes de développement", ajoute Pat Fry, responsable technique de Ferrari, sur le site de l'écurie. Un Pat Fry qui pointe l'aérodynamique comme principal point de développement à venir et qui fait preuve de pessimisme en déclarant que les premiers tours de roues à Melbourne permettront de savoir si Ferrari sera "très déçue ou juste un peu".
Di Montezemolo: "J'espère qu'Alonso se trompe"
Luca Di Montezemolo s'est empressé, en marge du Salon de Genève, de réchauffer l'atmosphère en expliquant: "J'espère qu'Alonso se trompe et qu'on ne va pas souffrir lors des premières courses." De toute manière, avant d'arriver à Melbourne, ces propos, aussi pessimistes soient-ils, n'auront aucun réel écho. Il est très difficile de savoir quel travail a été réalisé par les équipes durant les essais, avec quelle charge en essence, quel programme de développement... Et puis, Red Bull n'a pas non plus été épargnée par les soucis, preuve que tout peut arriver.
"Personne ne connaît la vérité", consent d'ailleurs Alonso qui ajoute, et cela réchauffera le coeur des supporters de Ferrari: "Je veux rappeler un épisode qui s'est déroulé il y a deux ans. Lors des derniers tests à Barcelone, on était cinquièmes derrière Red Bull, McLaren, Sauber et Force India et deux semaines plus tard, on obtenait le doublé à Bahrein. Ce qui compte, ce n'est pas de gagner la première course, mais d'être premiers en novembre à la fin du Championnat." On devrait néanmoins savoir à Melbourne si le pessimisme était feint ou si la Scuderia devra d'entrée s'imposer une course contre-la-montre.