Une femme s'est présentée simultanément sur la liste du Rassemblement bleu marine du Front national et sur celle du parti trotskiste Lutte ouvrière.
Une candidate aux élections municipales à Mérignac (Gironde) s'est présentée simultanément sur deux listes, à l'extrême droite et à l'extrême gauche, avant d'être retirée de celles-ci, a indiqué jeudi la préfecture de la Gironde qui avait relevé l'irrégularité. Cette conseillère en clientèle, née en 1968, s'était inscrite à la fois sur la liste du Rassemblement bleu marine du Front national (FN) et sur celle du parti trotskiste Lutte ouvrière (LO), a-t-on précisé de même source, confirmant une information du site lexpress.fr. L'anomalie a été relevée par les services préfectoraux mardi soir, quelques heures après le dépôt de la liste LO. La liste FN avait été déposée lundi dans la matinée.
Convoquée mercredi matin à la préfecture en compagnie des deux têtes de liste, la candidate a finalement été écartée des deux listes, ont indiqué des représentants des deux partis. "C'est un incident folklorique dont je tire une leçon politique: le Rassemblement bleu marine ratisse large, même jusqu'à Lutte ouvrière. Cela prouve que la différence droite-gauche se voit de moins en moins", a ironisé le secrétaire départemental du FN, Jacques Colombier. "Cela montre bien que les gens sont désemparés, de leur colère naît la confusion", a déclaré à l'AFP la tête de liste LO à Mérignac, Guillaume Perchet.
Chaque parti a assuré qu'elle avait signé un engagement écrit pour faire partie de sa liste. Dans le cas du FN, elle aurait signé le 21 décembre. LO pour sa part affirme qu'elle a donné son accord écrit en janvier. L'ex-candidate, qui n'était militante ni à LO ni au FN, n'a pu être jointe par l'AFP pour livrer sa propre version des faits.
Une candidate aux élections municipales à Mérignac (Gironde) s'est présentée simultanément sur deux listes, à l'extrême droite et à l'extrême gauche, avant d'être retirée de celles-ci, a indiqué jeudi la préfecture de la Gironde qui avait relevé l'irrégularité. Cette conseillère en clientèle, née en 1968, s'était inscrite à la fois sur la liste du Rassemblement bleu marine du Front national (FN) et sur celle du parti trotskiste Lutte ouvrière (LO), a-t-on précisé de même source, confirmant une information du site lexpress.fr. L'anomalie a été relevée par les services préfectoraux mardi soir, quelques heures après le dépôt de la liste LO. La liste FN avait été déposée lundi dans la matinée.
Convoquée mercredi matin à la préfecture en compagnie des deux têtes de liste, la candidate a finalement été écartée des deux listes, ont indiqué des représentants des deux partis. "C'est un incident folklorique dont je tire une leçon politique: le Rassemblement bleu marine ratisse large, même jusqu'à Lutte ouvrière. Cela prouve que la différence droite-gauche se voit de moins en moins", a ironisé le secrétaire départemental du FN, Jacques Colombier. "Cela montre bien que les gens sont désemparés, de leur colère naît la confusion", a déclaré à l'AFP la tête de liste LO à Mérignac, Guillaume Perchet.
Chaque parti a assuré qu'elle avait signé un engagement écrit pour faire partie de sa liste. Dans le cas du FN, elle aurait signé le 21 décembre. LO pour sa part affirme qu'elle a donné son accord écrit en janvier. L'ex-candidate, qui n'était militante ni à LO ni au FN, n'a pu être jointe par l'AFP pour livrer sa propre version des faits.