Invité Lun 02 Sep 2013, 15:24Le directeur de son studio de production japonais a annoncé dimanche à la Mostra de Venise que le nouveau film du réalisateur, Kaze Tachinu, serait aussi son dernier.
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Après avoir réalisé 11 films d'animation en 34 ans de carrière, Hayao Miyazaki a décidé d'arrêter le cinéma. C'est le président des studios japonais Ghibli, Koji Hoshino, qui a annoncé la nouvelle, dimanche, à la Mostra de Venise. Son dernier film, Kaze Tachinu («Le Vent se Lève»), y est en compétition pour le lion d'or.
«M. Miyazaki a décidé que Kaze Tachinu serait son dernier film et qu'après il prendrait sa retraite», a déclaré à la presse Koji Hoshino, président des studios Ghibli cofondés par Hayao Miyazaki lui-même. Le réalisateur japonais, qui n'a pas pu se rendre au festival du film de Venise cette année, donnera une conférence de presse prochainement à Tokyo.
Kaze Tachinu, qui est son onzième long-métrage, a été applaudi à l'issue de sa projection à la Mostra. Au Japon, où il est déjà sorti cet été, ce film «rencontre un très grand succès», selon M. Hoshino. En France, il faudra attendre début 2014 pour pouvoir le voir en salle. Le film raconte la vie d'un ingénieur aéronautique qui a réellement existé, Jiro Horikoshi, concepteur de l'avion de chasse Mitsubishi «Zéro», porte-étendard de l'armée de l'air japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.
«C'est un film tout public et beaucoup de Japonais ont dit qu'ils avaient aimé sa nouvelle saveur. C'est le premier film de M. Miyazaki qui a comme protagoniste un personnage réel dont l'histoire l'a inspiré toute sa vie», a expliqué M. Hoshino.
Des thèmes récurrents
Hayao Miyazaki a connu le succès mondial en 1999 avec Princesse Mononoké, alors qu'il était jusque-là presque inconnu en Occident, à part des aficionados de mangas et de culture japonaise. Ce film d'animation, qui se passe à l'époque de Muromachi (soit entre 1336 et 1573), montre la destruction de la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, à cause de l'homme. L'histoire, qui se focalise sur le futur chef de clan Ashitaka qui doit lever une malédiction qui lui gangrène le bras, se transforme peu à peu en fable sur la relation cyclique entre l'homme et la nature.
C'est un des thèmes qui sont chers à Miyazaki: l'homme face à la nature, l'importance de l'écologie, les dangers de la technologie, mais aussi la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Le plus souvent scénariste et réalisateur de ses films, le Japonais de 72 ans s'est énormément impliqué dans chacun de ses films, même s'il a été obligé de lever le pied à cause de problèmes de santé au début des années 2000.
S'il a toujours préféré utiliser les bases de l'animation traditionnelle (dessins à la main avec de la peinture et de l'encre), certains effets ont été rajoutés par ordinateur par souci esthétique depuis Princesse Mononoké. Dans une interview accordée en 2005 au Financial Times , le réalisateur déclarait: «C'est très important pour moi de maintenir le bon ratio entre le travail à la main et le travail sur ordinateur. J'ai appris cet équilibre maintenant, comment utiliser les deux, tout en pouvant encore dire que mes films sont en 2D.»
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Après avoir réalisé 11 films d'animation en 34 ans de carrière, Hayao Miyazaki a décidé d'arrêter le cinéma. C'est le président des studios japonais Ghibli, Koji Hoshino, qui a annoncé la nouvelle, dimanche, à la Mostra de Venise. Son dernier film, Kaze Tachinu («Le Vent se Lève»), y est en compétition pour le lion d'or.
«M. Miyazaki a décidé que Kaze Tachinu serait son dernier film et qu'après il prendrait sa retraite», a déclaré à la presse Koji Hoshino, président des studios Ghibli cofondés par Hayao Miyazaki lui-même. Le réalisateur japonais, qui n'a pas pu se rendre au festival du film de Venise cette année, donnera une conférence de presse prochainement à Tokyo.
Kaze Tachinu, qui est son onzième long-métrage, a été applaudi à l'issue de sa projection à la Mostra. Au Japon, où il est déjà sorti cet été, ce film «rencontre un très grand succès», selon M. Hoshino. En France, il faudra attendre début 2014 pour pouvoir le voir en salle. Le film raconte la vie d'un ingénieur aéronautique qui a réellement existé, Jiro Horikoshi, concepteur de l'avion de chasse Mitsubishi «Zéro», porte-étendard de l'armée de l'air japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.
«C'est un film tout public et beaucoup de Japonais ont dit qu'ils avaient aimé sa nouvelle saveur. C'est le premier film de M. Miyazaki qui a comme protagoniste un personnage réel dont l'histoire l'a inspiré toute sa vie», a expliqué M. Hoshino.
Des thèmes récurrents
Hayao Miyazaki a connu le succès mondial en 1999 avec Princesse Mononoké, alors qu'il était jusque-là presque inconnu en Occident, à part des aficionados de mangas et de culture japonaise. Ce film d'animation, qui se passe à l'époque de Muromachi (soit entre 1336 et 1573), montre la destruction de la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, à cause de l'homme. L'histoire, qui se focalise sur le futur chef de clan Ashitaka qui doit lever une malédiction qui lui gangrène le bras, se transforme peu à peu en fable sur la relation cyclique entre l'homme et la nature.
C'est un des thèmes qui sont chers à Miyazaki: l'homme face à la nature, l'importance de l'écologie, les dangers de la technologie, mais aussi la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Le plus souvent scénariste et réalisateur de ses films, le Japonais de 72 ans s'est énormément impliqué dans chacun de ses films, même s'il a été obligé de lever le pied à cause de problèmes de santé au début des années 2000.
S'il a toujours préféré utiliser les bases de l'animation traditionnelle (dessins à la main avec de la peinture et de l'encre), certains effets ont été rajoutés par ordinateur par souci esthétique depuis Princesse Mononoké. Dans une interview accordée en 2005 au Financial Times , le réalisateur déclarait: «C'est très important pour moi de maintenir le bon ratio entre le travail à la main et le travail sur ordinateur. J'ai appris cet équilibre maintenant, comment utiliser les deux, tout en pouvant encore dire que mes films sont en 2D.»
