Douze personnes ont été placées en garde à vue pour "assassinats" après la mort de deux jeunes vendredi à la Villeneuve, dans la banlieue de Grenoble, a annoncé le procureur de Grenoble mardi, précisant que trois fuyards ayant échappé au coup de filet étaient "très violents".
Plusieurs milliers de personnes se sont réunies mardi soir pour une marche blanche à la mémoire des deux jeunes tués, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ils se sont massés derrière des portraits des jeunes tués et une banderole sur laquelle étaient inscrits les prénoms des deux victimes, "Kevin" et "Sofiane".
"Les personnes qui sont en garde à vue sont des personnes que nous pensons avoir été sur place", a précisé le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, lors d'une conférence de presse.
"Quatre autres individus étaient en fuite. L'un s'est présenté spontanément à 15H15, il en manque trois", a ajouté le procureur, précisant: "Il est possible que les trois en fuite soient les plus intéressants."
Les fuyards ont un "profil très violent" et ont déjà été "condamnés pour faits de grande violence", a-t-il encore dit.
"Il faut déterminer qui a fait quoi. Aucun des gardés à vue n'a reconnu les faits", a-t-il précisé, évoquant le statut à part de la mère des deux jeunes militaires interpellés lundi après-midi, qui n'aurait pas participé à la rixe.
Quant à ses deux fils, ils "ont décidé de garder le silence, c'est leur droit. Les autres s'expriment pour dire qu'ils ont participé à la première ou à la deuxième bagarre, mais pas à la bagarre mortelle", a ajouté le procureur.
M. Coquillat a insisté sur le rôle central des deux frères militaires, âgés de 19 et 20 ans. L'un d'eux a participé à la première bagarre, avant de revenir avec son frère pour la deuxième bagarre.
"Les militaires sont à l'origine de la bagarre. Ils ont dit qu'ils réservaient leurs explications au juge. Ils le feront demain", a indiqué le procureur. Les interpellés seront tous présentés en même temps au juge d'instruction mercredi peu avant 17H00.
Les gardés à vue sont tous de "très jeunes adultes", de 19 à 21 ans, dont aucun ne travaille, hormis les deux frères militaires, et "la plupart ont des casiers judiciaires pour vol avec violences, violences avec armes et en réunion", a précisé le procureur.
Les deux jeunes tués ont reçu plusieurs coups de couteau, "sept à huit" pour le jeune Kevin, et "une trentaine" pour son ami Sofiane.
Lors de la rixe mortelle, dans la deuxième partie de soirée, vers 21H00, "un groupe de 15 à 20 personnes arrive, muni d'armes divers", a encore dit le procureur, détaillant "couteaux, manches de pioches, bâton, marteau" pour "frapper et poignarder les deux victimes".
Lors des faits, "les auteurs n'étaient pas cagoulés, certains avaient remonté une écharpe pour camoufler leur visage", a précisé le procureur.
Plusieurs milliers de personnes se sont réunies mardi soir pour une marche blanche à la mémoire des deux jeunes tués, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ils se sont massés derrière des portraits des jeunes tués et une banderole sur laquelle étaient inscrits les prénoms des deux victimes, "Kevin" et "Sofiane".
"Les personnes qui sont en garde à vue sont des personnes que nous pensons avoir été sur place", a précisé le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, lors d'une conférence de presse.
"Quatre autres individus étaient en fuite. L'un s'est présenté spontanément à 15H15, il en manque trois", a ajouté le procureur, précisant: "Il est possible que les trois en fuite soient les plus intéressants."
Les fuyards ont un "profil très violent" et ont déjà été "condamnés pour faits de grande violence", a-t-il encore dit.
"Il faut déterminer qui a fait quoi. Aucun des gardés à vue n'a reconnu les faits", a-t-il précisé, évoquant le statut à part de la mère des deux jeunes militaires interpellés lundi après-midi, qui n'aurait pas participé à la rixe.
Quant à ses deux fils, ils "ont décidé de garder le silence, c'est leur droit. Les autres s'expriment pour dire qu'ils ont participé à la première ou à la deuxième bagarre, mais pas à la bagarre mortelle", a ajouté le procureur.
M. Coquillat a insisté sur le rôle central des deux frères militaires, âgés de 19 et 20 ans. L'un d'eux a participé à la première bagarre, avant de revenir avec son frère pour la deuxième bagarre.
"Les militaires sont à l'origine de la bagarre. Ils ont dit qu'ils réservaient leurs explications au juge. Ils le feront demain", a indiqué le procureur. Les interpellés seront tous présentés en même temps au juge d'instruction mercredi peu avant 17H00.
Les gardés à vue sont tous de "très jeunes adultes", de 19 à 21 ans, dont aucun ne travaille, hormis les deux frères militaires, et "la plupart ont des casiers judiciaires pour vol avec violences, violences avec armes et en réunion", a précisé le procureur.
Les deux jeunes tués ont reçu plusieurs coups de couteau, "sept à huit" pour le jeune Kevin, et "une trentaine" pour son ami Sofiane.
Lors de la rixe mortelle, dans la deuxième partie de soirée, vers 21H00, "un groupe de 15 à 20 personnes arrive, muni d'armes divers", a encore dit le procureur, détaillant "couteaux, manches de pioches, bâton, marteau" pour "frapper et poignarder les deux victimes".
Lors des faits, "les auteurs n'étaient pas cagoulés, certains avaient remonté une écharpe pour camoufler leur visage", a précisé le procureur.