La chanteuse estime avoir été tournée en ridicule par les deux émissions à la suite de ses propos sur les Pussy Riot...

«Je pense que ces jeunes filles sont un petit peu inconscientes» ou encore «Une église n’est pas un lieu pour manifester. On peut manifester autrement». Tels sont les propos tenus début septembre par Mireille Mathieu, interrogée à la télévision russe au sujet du sort des militantes des Pussy Riot condamnées le 17 août pour avoir entonné une «prière punk» intitulée «Holy shit» dans une cathédrale moscovite.

Le «Petit Journal» et «On n’est pas couché» n’avaient pas manqué de diffuser ces déclarations sur Canal+ et France 2. Sans se priver de ridiculiser la chanteuse, estime celle-ci qui a donc décidé d’assigner pour «dénigrement», «diffamation» et «propos mensongers» les sociétés de production des deux émissions. Ces assignations seront déposées mercredi par Me André Schmidt, l'avocat de la chanteuse.

«Mireille Mathieu a été profondément blessée par le dénigrement mis en scène par Le "Petit Journal" et "On n'est pas couché"», a rapporté un proche de la chanteuse à l'AFP. La chanteuse s’estime d’autant plus victime d’un «dénigrement» injuste que les propos en question avaient été tronqués: la chaîne de télévision russe avait en effet confessé 48 heures après avoir coupé une phrase de la chanteuse dans laquelle elle demandait l'indulgence pour les Pussy Riot.