Le gouvernement a sommé mardi la direction de Facebook France de rendre des comptes à la Cnil pour savoir si oui ou non les messages privés de certains utilisateurs du réseau social se sont retrouvés publiés, en dépit des démentis du groupe.
"Des explications claires et transparentes doivent être apportées sans délais", ont martelé le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la ministre déléguée chargée de l'Economie numérique Fleur Pellerin, dans un communiqué publié au petit matin mardi.
"Possible défaillance technique", "modification impromptue de la présentation des données qui a désarçonné les utilisateurs" ou "rupture de confidentialité": toutes les pistes sont évoquées par le gouvernement alors que le mystère reste encore entier quant au buzz qui a enflammé internet pendant plusieurs heures lundi.
Dans l'après-midi, c'est le quotidien gratuit Metro qui a mis le feu aux poudres en affirmant que d'anciens messages privés datant de 2007, 2008 ou 2009 s'affichent par erreur sur des profils d'utilisateurs, au vu et au su de tous.
Internet, Twitter en tête, s'enflamme immédiatement et en quelques heures, de nombreux témoignages d'utilisateurs français mais aussi étrangers affluent sur le web avec l'affirmation qu'eux aussi sont victimes de ce qui est aussitôt qualifié de bug.
Mais pour Facebook, il s'agit seulement d'un affolement collectif. "Un petit nombre d'utilisateurs ont fait part de leurs préoccupations concernant ce qu'ils ont pris par erreur pour des messages privés apparaissant sur leur +journal+ (mur)", a affirmé un porte-parole du groupe.
"Nos ingénieurs ont étudié ces cas et constaté que ces messages étaient en réalité d'anciens messages postés sur les murs qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs. Facebook affirme qu'il n'y a aucune atteinte à la vie privée des utilisateurs", a-t-il poursuivi.
Nouvelle présentation depuis janvier
Au début de l'année, Facebook a lancé une nouvelle présentation du profil utilisateur, appelé "Journal", plus interactif et enrichi en applications, et qui permet notamment de commenter et de "liker" (aimer) un message, ce qui n'était pas possible dans la version précédente.
Les utilisateurs discutaient alors de mur à mur, et ces conversations, qui ressemblent à des messages privés, pourraient avoir surpris certaines personnes, avançaient des analystes mardi.
"Cet incident souligne une fois de plus l'importance de la protection de données personnelles dans l'univers numérique et le manque de transparence quant au traitement de ces données par un acteur tel que Facebook", ont estimé pour leur part Mme Pellerin et M. Montebourg.
Indiquant avoir eu plusieurs échanges avec la direction de Facebook France, ils lui demandent de "s'expliquer dès mardi auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil)".
Facebook revendique 955 millions d'utilisateurs actifs par mois, dont 26 millions en France.
La plateforme est régulièrement au centre de débats concernant la protection de la vie privée.
La semaine dernière, à la demande de l'autorité irlandaise chargée de la protection des données privées (DPC), Facebook a accepté de suspendre son outil de reconnaissance faciale dans l'Union européenne et d'effacer les données collectées sur les profils de ses usagers pour sa mise en oeuvre.
"Des explications claires et transparentes doivent être apportées sans délais", ont martelé le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la ministre déléguée chargée de l'Economie numérique Fleur Pellerin, dans un communiqué publié au petit matin mardi.
"Possible défaillance technique", "modification impromptue de la présentation des données qui a désarçonné les utilisateurs" ou "rupture de confidentialité": toutes les pistes sont évoquées par le gouvernement alors que le mystère reste encore entier quant au buzz qui a enflammé internet pendant plusieurs heures lundi.
Dans l'après-midi, c'est le quotidien gratuit Metro qui a mis le feu aux poudres en affirmant que d'anciens messages privés datant de 2007, 2008 ou 2009 s'affichent par erreur sur des profils d'utilisateurs, au vu et au su de tous.
Internet, Twitter en tête, s'enflamme immédiatement et en quelques heures, de nombreux témoignages d'utilisateurs français mais aussi étrangers affluent sur le web avec l'affirmation qu'eux aussi sont victimes de ce qui est aussitôt qualifié de bug.
Mais pour Facebook, il s'agit seulement d'un affolement collectif. "Un petit nombre d'utilisateurs ont fait part de leurs préoccupations concernant ce qu'ils ont pris par erreur pour des messages privés apparaissant sur leur +journal+ (mur)", a affirmé un porte-parole du groupe.
"Nos ingénieurs ont étudié ces cas et constaté que ces messages étaient en réalité d'anciens messages postés sur les murs qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs. Facebook affirme qu'il n'y a aucune atteinte à la vie privée des utilisateurs", a-t-il poursuivi.
Nouvelle présentation depuis janvier
Au début de l'année, Facebook a lancé une nouvelle présentation du profil utilisateur, appelé "Journal", plus interactif et enrichi en applications, et qui permet notamment de commenter et de "liker" (aimer) un message, ce qui n'était pas possible dans la version précédente.
Les utilisateurs discutaient alors de mur à mur, et ces conversations, qui ressemblent à des messages privés, pourraient avoir surpris certaines personnes, avançaient des analystes mardi.
"Cet incident souligne une fois de plus l'importance de la protection de données personnelles dans l'univers numérique et le manque de transparence quant au traitement de ces données par un acteur tel que Facebook", ont estimé pour leur part Mme Pellerin et M. Montebourg.
Indiquant avoir eu plusieurs échanges avec la direction de Facebook France, ils lui demandent de "s'expliquer dès mardi auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil)".
Facebook revendique 955 millions d'utilisateurs actifs par mois, dont 26 millions en France.
La plateforme est régulièrement au centre de débats concernant la protection de la vie privée.
La semaine dernière, à la demande de l'autorité irlandaise chargée de la protection des données privées (DPC), Facebook a accepté de suspendre son outil de reconnaissance faciale dans l'Union européenne et d'effacer les données collectées sur les profils de ses usagers pour sa mise en oeuvre.