Relier Londres à New York en une heure ? C'est le rêve caressé par les concepteurs de l'avion hypersonique sans pilote X-51, surnommé le "WaveRider". L'appareil doit effectuer mardi 14 août un vol expérimental dans le Pacifique après avoir quitté une base de l'armée de l'air américaine située dans le désert de Mojave, en Californie. Lors des tests précédents, il avait atteint Mach 5, mais échoué à passer Mach 6, soit 7 400 km/h.
Accroché sous l'aile d'un bombardier B-52, l'engin sera donc lâché peu après 19 heures au-dessus du Pacifique à 15 000 mètres d'altitude, a précisé à l'AFP Kenji Thuloweit, un porte-parole de la base. Un moteur, d'habitude utilisé sur des missiles, propulsera le X-51 à Mach 4,5 (plus de 5 000 km/h) pendant 30 secondes avant qu'un statoréacteur ne prenne le relais et l'entraîne à une altitude de 21 000 mètres et à une vitesse de Mach 6. L'engin s'abîmera ensuite dans l'océan et ne sera pas récupéré.
Piloté par la NASA et le Pentagone, le projet a pour le moment des finalités essentiellement militaires. "Les ingénieurs de l'aérospatiale estiment que l'exploitation d'une technologie capable de supporter les vitesses hypersoniques est cruciale au développement de la prochaine génération de missiles, appareils militaires, navettes", souligne le Seattle Times. La Darpa, l'agence de recherche du Pentagone, estime qu'elle représenterait un avantage équivalent à celui de l'arrivée des avions furtifs dans l'arsenal américain à la fin des années 1970.
En novembre 2011, le Pentagone avait testé avec succès une bombe volante hypersonique nommée "Arme hypersonique avancée" (ou AHW pour "Advanced Hypersonic Weapon"). En août 2011, l'essai d'un planeur volant à Mach 22 (27 000 km/h) baptisé HTV-2 avait en revanche échoué pour son second test.
La déclinaison civile de la technologie hypersonique excite d'ores et déjà l'intérêt des transporteurs. Interrogé par la BBC, le vice-président d'EADS, Peter Robbie, reconnaît qu'"un tel appareil coûtera très cher en raison de la quantité énorme d'énergie requise pour parvenir à cette vitesse. Mais la perspective de se rendre de Tokyo à Paris en deux heures et demie est très séduisante pour le monde des affaire et les politiques – et je pense que d'ici à 2050, un avion commercial pourrait se révéler viable".
Accroché sous l'aile d'un bombardier B-52, l'engin sera donc lâché peu après 19 heures au-dessus du Pacifique à 15 000 mètres d'altitude, a précisé à l'AFP Kenji Thuloweit, un porte-parole de la base. Un moteur, d'habitude utilisé sur des missiles, propulsera le X-51 à Mach 4,5 (plus de 5 000 km/h) pendant 30 secondes avant qu'un statoréacteur ne prenne le relais et l'entraîne à une altitude de 21 000 mètres et à une vitesse de Mach 6. L'engin s'abîmera ensuite dans l'océan et ne sera pas récupéré.
Piloté par la NASA et le Pentagone, le projet a pour le moment des finalités essentiellement militaires. "Les ingénieurs de l'aérospatiale estiment que l'exploitation d'une technologie capable de supporter les vitesses hypersoniques est cruciale au développement de la prochaine génération de missiles, appareils militaires, navettes", souligne le Seattle Times. La Darpa, l'agence de recherche du Pentagone, estime qu'elle représenterait un avantage équivalent à celui de l'arrivée des avions furtifs dans l'arsenal américain à la fin des années 1970.
En novembre 2011, le Pentagone avait testé avec succès une bombe volante hypersonique nommée "Arme hypersonique avancée" (ou AHW pour "Advanced Hypersonic Weapon"). En août 2011, l'essai d'un planeur volant à Mach 22 (27 000 km/h) baptisé HTV-2 avait en revanche échoué pour son second test.
La déclinaison civile de la technologie hypersonique excite d'ores et déjà l'intérêt des transporteurs. Interrogé par la BBC, le vice-président d'EADS, Peter Robbie, reconnaît qu'"un tel appareil coûtera très cher en raison de la quantité énorme d'énergie requise pour parvenir à cette vitesse. Mais la perspective de se rendre de Tokyo à Paris en deux heures et demie est très séduisante pour le monde des affaire et les politiques – et je pense que d'ici à 2050, un avion commercial pourrait se révéler viable".