Sous l'impulsion d'un immense Thierry Omeyer, l'équipe de France a dominé (25-21) la Croatie et rejoint la Suède en finale.
Un France-Croatie, cela se gagne aussi dans la tête. Les meilleurs ennemis se connaissent par coeur. Il faut donc frapper les esprits. Et c'est au fer rouge que l'équipe de France marque (25-22) la Croatie pour rejoindre la Suède en finale. Dans le rôle du marteau-piqueur, Thierry Omeyer a fracassé tous les espoirs des Croates. C'est un jour de rêve pour le gardien français. Il attire le ballon et hypnotise les tireurs croates. Quatre minutes, quatre arrêts (13 arrêts/23 en première mi-temps, 26 arrêts au total) pour le n°16 Titi, comme l'annonce le speaker dans une salle entièrement acquise à la cause des Experts.
Slavko Goluza demande un temps mort. Les Croates ont perdu leur handball et se retrouvent menés 5-1 après dix minutes. Le public chante la Marseillaise. La défense colmate toutes les brèches sous la main de fer de Didier Dinart. Luc Abalo (4 buts), Daniel Narcisse (4 buts) et Nikola Karabatic à la baguette tiennent la baraque. Invaincue jusque-là, la Croatie ne trouve pas la faille. Seule l'entrée d'Ivano Balic remet de l'ordre dans la maison croate à la 20e minute. L'ancien montre la voie et son équipe limite les dégâts pour rentrer aux vestiaires à 12-10.
Les Bleus colmatent toutes les brèches. Les temps faibles, ils les gèrent. Quand un certain flottement s'installe en début de deuxième mi-temps (14-13 à la 37e). Claude Onesta sort la gâchette Accambray. Trois tirs du "Zorro" de l'Espagne, trois buts. L'équipe de France respire mieux. La Croatie est assommée. Les Experts récitent. Le danger vient de partout et la défense reste hermétique.
Les hommes de Slavko Goluza n'en peuvent plus. Comme aux JO de Pékin en 2008, comme à Zagreb lors du Mondial 2009, comme à Vienne lors de l'Euro 2010, ils butent sur des grands Bleus. Prostré sur sa chaise de longues minutes après le buzzer, Ivano Balic entend La Marseillaise résonner. Il va la connaître par coeur... Et elle fait très mal à la tête.
Un France-Croatie, cela se gagne aussi dans la tête. Les meilleurs ennemis se connaissent par coeur. Il faut donc frapper les esprits. Et c'est au fer rouge que l'équipe de France marque (25-22) la Croatie pour rejoindre la Suède en finale. Dans le rôle du marteau-piqueur, Thierry Omeyer a fracassé tous les espoirs des Croates. C'est un jour de rêve pour le gardien français. Il attire le ballon et hypnotise les tireurs croates. Quatre minutes, quatre arrêts (13 arrêts/23 en première mi-temps, 26 arrêts au total) pour le n°16 Titi, comme l'annonce le speaker dans une salle entièrement acquise à la cause des Experts.
Slavko Goluza demande un temps mort. Les Croates ont perdu leur handball et se retrouvent menés 5-1 après dix minutes. Le public chante la Marseillaise. La défense colmate toutes les brèches sous la main de fer de Didier Dinart. Luc Abalo (4 buts), Daniel Narcisse (4 buts) et Nikola Karabatic à la baguette tiennent la baraque. Invaincue jusque-là, la Croatie ne trouve pas la faille. Seule l'entrée d'Ivano Balic remet de l'ordre dans la maison croate à la 20e minute. L'ancien montre la voie et son équipe limite les dégâts pour rentrer aux vestiaires à 12-10.
Les Bleus colmatent toutes les brèches. Les temps faibles, ils les gèrent. Quand un certain flottement s'installe en début de deuxième mi-temps (14-13 à la 37e). Claude Onesta sort la gâchette Accambray. Trois tirs du "Zorro" de l'Espagne, trois buts. L'équipe de France respire mieux. La Croatie est assommée. Les Experts récitent. Le danger vient de partout et la défense reste hermétique.
Les hommes de Slavko Goluza n'en peuvent plus. Comme aux JO de Pékin en 2008, comme à Zagreb lors du Mondial 2009, comme à Vienne lors de l'Euro 2010, ils butent sur des grands Bleus. Prostré sur sa chaise de longues minutes après le buzzer, Ivano Balic entend La Marseillaise résonner. Il va la connaître par coeur... Et elle fait très mal à la tête.