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Florent Manaudou en or !
Florent Manaudou en or !
Florent Manaudou crée la sensation en remportant le 50m (en 21''34) devant l'Américain Cullen Jones (21''54) et le Brésilien Cesar Cielo (21''59). Huit ans après Laure, son ainée.
Laure Manaudou rêvait de disputer des JO avec son frère, mais elle n'avait peut-être pas imaginé qu'il la rejoindrait si rapidement au palmarès. Florent, 21 ans, a créé la surprise en gagnant le 50m dès sa première finale olympique, comme Laure en 2004. Lui si discret d'habitude a frappé l'eau et hurlé sa joie, devant un public sous le choc, avant de tomber dans les bras de sa soeur, pour une longue étreinte. «Je crois qu'elle était encore plus contente pour moi qu'elle ne l'a été pour son titre», a a raconté le Marseillais, qui a défoncé la porte en 21''34, soit... 52 centièmes de mieux que son record personnel avant d'arriver à Londres. «Si je n'y avais pas cru, je n'aurais pas fini premier aujourd'hui, a expliqué le vainqueur, un petit sourire aux lèvres. Je pense que je devais être le plus détendu de la finale, je savais que c'était la clé pour un 50 m. Je me suis dit que j'avais réussi ma compétition et que maintenant ce n'était que du plaisir. Je pense que c'était la bonne solution.»
Florent Manaudou s'est permis de coller 20 centièmes à l'Américain Cullen Jones et 25 centièmes au tenant du titre, le Brésilien Cesar Cielo. Un peu comme la Laure de la grande époque, qui assommait d'entrée ses adversaires sur 400m, Florent a mené de bout en bout... et tenu. Il prolonge ainsi la belle série du sprint français (50 et 100m), qui place au moins un représentant lors de chaque grande compétition internationale depuis Pékin.
Cette médaille d'or, la plus inattendue de la semaine pour l'équipe de France de natation, est la concrétisation d'un incroyable pari. En septembre dernier, Florent opte pour le 50m, avec un record personnel de 22''30. Têtu comme son aînée, il abandonne totalement le 100m papillon, qui lui aurait au moins assuré un strapontin pour Londres avec le relais 4 nages. Il mise sur sa décontraction, l'expérience engrangée dans l'ombre de Laure et sur ses qualités, décuplées par son gabarit impressionnant, pour décrocher son billet olympique. Mission accomplie fin mars à Dunkerque, dans un temps déjà intéressant (21''86 en demi-finales, 21''93 en finale), et devant une référence, son beau-frère Frédérick Bousquet. Puis la fusée décolle à Londres.
La victoire de Florent permet ainsi de rééquilibrer le poids du bilan français, qui penchait nettement vers Nice avec Yannick Agnel et Camille Muffat. Il offre une belle fin de semaine à Marseille, en-deçà de son niveau toute la semaine. Et il permet à la natation tricolore de présenter un bilan historique, avec 7 médailles (contre 6 à Athènes puis Pékin) et 4 titres (contre 3 jusque-là).
Laure Manaudou rêvait de disputer des JO avec son frère, mais elle n'avait peut-être pas imaginé qu'il la rejoindrait si rapidement au palmarès. Florent, 21 ans, a créé la surprise en gagnant le 50m dès sa première finale olympique, comme Laure en 2004. Lui si discret d'habitude a frappé l'eau et hurlé sa joie, devant un public sous le choc, avant de tomber dans les bras de sa soeur, pour une longue étreinte. «Je crois qu'elle était encore plus contente pour moi qu'elle ne l'a été pour son titre», a a raconté le Marseillais, qui a défoncé la porte en 21''34, soit... 52 centièmes de mieux que son record personnel avant d'arriver à Londres. «Si je n'y avais pas cru, je n'aurais pas fini premier aujourd'hui, a expliqué le vainqueur, un petit sourire aux lèvres. Je pense que je devais être le plus détendu de la finale, je savais que c'était la clé pour un 50 m. Je me suis dit que j'avais réussi ma compétition et que maintenant ce n'était que du plaisir. Je pense que c'était la bonne solution.»
Florent Manaudou s'est permis de coller 20 centièmes à l'Américain Cullen Jones et 25 centièmes au tenant du titre, le Brésilien Cesar Cielo. Un peu comme la Laure de la grande époque, qui assommait d'entrée ses adversaires sur 400m, Florent a mené de bout en bout... et tenu. Il prolonge ainsi la belle série du sprint français (50 et 100m), qui place au moins un représentant lors de chaque grande compétition internationale depuis Pékin.
Cette médaille d'or, la plus inattendue de la semaine pour l'équipe de France de natation, est la concrétisation d'un incroyable pari. En septembre dernier, Florent opte pour le 50m, avec un record personnel de 22''30. Têtu comme son aînée, il abandonne totalement le 100m papillon, qui lui aurait au moins assuré un strapontin pour Londres avec le relais 4 nages. Il mise sur sa décontraction, l'expérience engrangée dans l'ombre de Laure et sur ses qualités, décuplées par son gabarit impressionnant, pour décrocher son billet olympique. Mission accomplie fin mars à Dunkerque, dans un temps déjà intéressant (21''86 en demi-finales, 21''93 en finale), et devant une référence, son beau-frère Frédérick Bousquet. Puis la fusée décolle à Londres.
La victoire de Florent permet ainsi de rééquilibrer le poids du bilan français, qui penchait nettement vers Nice avec Yannick Agnel et Camille Muffat. Il offre une belle fin de semaine à Marseille, en-deçà de son niveau toute la semaine. Et il permet à la natation tricolore de présenter un bilan historique, avec 7 médailles (contre 6 à Athènes puis Pékin) et 4 titres (contre 3 jusque-là).
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