«Ce qu'a fait Yannick (sur 200m, victoire en 1'43''14), c'est extraordinaire, raconte le jeune retraité. Je savais qu'il serait à la bagarre mais de là à avoir une telle avance... (1''79 sur le Chinois Sun Yang et le Sud-Coréen Park Tae-hwan). Ce qui m'a bluffé, c'est qu'il a gagné en patron. C'est encore plus beau que quand on subit. Il a pris les choses en mains et son niveau fait qu'il termine avec deux mètres d'avance.
Il gère sa semaine parfaitement. Ce matin (en séries du 100m), il est un petit peu fatigué, il a pas mal laissé de jus. A quelques centièmes, ça aurait pu ne pas passer aussi, il ne faut vraiment pas jouer avec le feu. Ce soir (en demi-finales), il va falloir y aller. Tous les gros clients ne font pas semblant. On a vu un Nathan Adrian très agressif. James Magnussen, on se sait pas ce qu'il vaut alors qu'on lui promettait le titre. On attendait un temps énorme de sa part au départ du relais et il fait une contre-performance de neuf dixièmes (48''03). Derrière, il n'a pas dû passer deux jours tranquilles. Sur 100m, il y a beaucoup moins de marge de manoeuvre que sur un 200m.
Yannick est très décontracté dans son approche. Quand il arrive, on voit qu'il est content de nager. Il est serein, confiant. Et il arrive à cloisonner ses objectifs. Il prend les courses les unes après les autres. En 2008, j'avais été champion olympique le matin et j'avais enchaîné les séries du 50m l'après-midi. Il fallait énormément de mobilisation et de concentration pour rester dedans. C'est celui qui arrive à gérer ça le mieux qui peut faire la différence.»
Il gère sa semaine parfaitement. Ce matin (en séries du 100m), il est un petit peu fatigué, il a pas mal laissé de jus. A quelques centièmes, ça aurait pu ne pas passer aussi, il ne faut vraiment pas jouer avec le feu. Ce soir (en demi-finales), il va falloir y aller. Tous les gros clients ne font pas semblant. On a vu un Nathan Adrian très agressif. James Magnussen, on se sait pas ce qu'il vaut alors qu'on lui promettait le titre. On attendait un temps énorme de sa part au départ du relais et il fait une contre-performance de neuf dixièmes (48''03). Derrière, il n'a pas dû passer deux jours tranquilles. Sur 100m, il y a beaucoup moins de marge de manoeuvre que sur un 200m.
Yannick est très décontracté dans son approche. Quand il arrive, on voit qu'il est content de nager. Il est serein, confiant. Et il arrive à cloisonner ses objectifs. Il prend les courses les unes après les autres. En 2008, j'avais été champion olympique le matin et j'avais enchaîné les séries du 50m l'après-midi. Il fallait énormément de mobilisation et de concentration pour rester dedans. C'est celui qui arrive à gérer ça le mieux qui peut faire la différence.»