Les Bleues ont remporté jeudi face à des Japonaises championnes du monde en titre leur dernier match de préparation avant les Jeux (2-0). Une victoire convaincante qui leur permet d'aborder le tournoi olympique avec le plein de confiance.

Il flottait comme un parfum d'olympisme, ce jeudi, aux abords du stade Charléty. C'est dans cette enceinte, que les Bleues ont disputé et gagné (2-0) leur dernier match de préparation contre les Japonaises avant de s'envoler pour Glasgow, où elles débuteront, le 25 juillet (18h00), leur tournoi olympique contre les États-Unis. «Sans complexe» avait annoncé Gaëtane Thiney. Chose promise, chose due, l'équipe de France a attaqué la rencontre pied au plancher. Élodie Thomas (6e) s'est chargée s'allumer la première mèche, avant que Louisa Necib ne reprenne sur la barre un centre en retrait de Thiney (9e).

Constamment battues dans la conquête du ballon, les Japonaises avaient toutes les peines du monde à ressortir le ballon pour imprimer leur technique. Marie-Laure Delie a concrétisé la domination tricolore en reprenant au point de penalty un caviar délivré par Bompastor (24e). Même la riposte des Japonaises, qui ont failli égaliser dans la foulée, ne pût empêcher la ola de faire quelques tours dans Charléty. Et malgré une fin de période, où les Japonaises se créèrent plusieurs situations dangereuses dont un coup-franc d'Aya Miyama remarquablement repoussé par Sarah Bouhaddi (43e), ce furent bien les Françaises qui rentrèrent aux vestiaires avec un but d'avance.

L'entame de seconde période a ressemblé à la fin de la première, les Japonaises démontrant qu'elles n'étaient pas championnes du monde par hasard. Mais la gardienne tricolore a fait bonne garde, se faisant pardonner quelques relances douteuses au pied en repoussant les assauts des attaquantes japonaises. La partie s'est ensuite équilibrée, les deux formations peinant à déstabiliser les défenses adverses. Bussaglia, auteure d'une frappe tendue qui frôla la barre (71e), débloqua finalement la situation en tirant un corner (74e) repris victorieusement par la grande Wendie Renard (1,85m). Après une fin de match maitrisée, les Bleues pouvaient donc fêter avec leur supporters cette victoire de prestige. Trois matches, onze buts marqués et une cage inviolée : un bilan parfait avant de poser les crampons sur les pelouses britanniques. Bruno Bini refusait de considérer ce match comme un test. Dommage, car les Bleues l'ont passé haut la main.

8 lyonnaises titulaire, 10 sur le terrain à la fin du match, faudrait peut être renommer l'EDF en Olympique Lyonnais

Cool, une médaille d'or aux JO

Equipe de France de Lyon féminine