Critiqué pour ses explications au sujet de l'affaire de pots de vin impliquant son prédécesseur brésilien Joao Havelange, le patron de la FIFA Sepp Blatter se défend dans un entretien à paraître dimanche dans le journal suisse Sonntagsblick.
Dans un entretien à paraître dans l'édition de dimanche du journal suisse Sonntagsblick, le président de la FIFA Sepp Blatter a maintenu ses explications à propos du scandale de corruption impliquant son prédécesseur, le Brésilien Joao Havelange. «Je n'ai eu connaissance que plus tard, après la disparition d'ISL, de l'existence de pots-de-vin», a affirmé Blatter au sujet de la société de marketing qui détenait l'exclusivité des droits de la Coupe du monde et dont la faillite retentissante en 2001 avait laissé un trou de 245 millions d'euros.
«Lorsque je dis maintenant qu'il est difficile de mesurer le passé selon les normes actuelles, il s'agit d'une simple constatation, a poursuivi le dirigeant. Pour moi, la corruption est inacceptable et je ne tolère ni ne cherche à justifier la corruption. Mais c'est ce dont je suis accusé maintenant (...) Une fois de plus, je n'ai été au courant que des années après la chute d'ISL. Les personnes qui m'attaquent le savent désormais mais elles continuent quand même. Elles veulent ma perte».
La ligne de défense du Suisse, répétée dans cet entretien, selon laquelle ces versements ne contrevenaient pas à la loi en vigueur à l'époque dans la Confédération helvétique, a déjà suscité de vives réactions. Le président de la Fédération allemande de football Wolfgang Niersbach s'est notamment dit «choqué» samedi par le fait que le président de la FIFA minimise la gravité des faits, ajoutant toutefois que la décision éventuelle de démissionner de son poste revenait à Blatter. (Avec AFP)
Dans un entretien à paraître dans l'édition de dimanche du journal suisse Sonntagsblick, le président de la FIFA Sepp Blatter a maintenu ses explications à propos du scandale de corruption impliquant son prédécesseur, le Brésilien Joao Havelange. «Je n'ai eu connaissance que plus tard, après la disparition d'ISL, de l'existence de pots-de-vin», a affirmé Blatter au sujet de la société de marketing qui détenait l'exclusivité des droits de la Coupe du monde et dont la faillite retentissante en 2001 avait laissé un trou de 245 millions d'euros.
«Lorsque je dis maintenant qu'il est difficile de mesurer le passé selon les normes actuelles, il s'agit d'une simple constatation, a poursuivi le dirigeant. Pour moi, la corruption est inacceptable et je ne tolère ni ne cherche à justifier la corruption. Mais c'est ce dont je suis accusé maintenant (...) Une fois de plus, je n'ai été au courant que des années après la chute d'ISL. Les personnes qui m'attaquent le savent désormais mais elles continuent quand même. Elles veulent ma perte».
La ligne de défense du Suisse, répétée dans cet entretien, selon laquelle ces versements ne contrevenaient pas à la loi en vigueur à l'époque dans la Confédération helvétique, a déjà suscité de vives réactions. Le président de la Fédération allemande de football Wolfgang Niersbach s'est notamment dit «choqué» samedi par le fait que le président de la FIFA minimise la gravité des faits, ajoutant toutefois que la décision éventuelle de démissionner de son poste revenait à Blatter. (Avec AFP)