La Fédération internationale de football (Fifa) a annoncé qu’elle autoriserait la technologie sur la ligne de but lors du Mondial 2014. Elle autorise également l’arbitrage à cinq et le port du voile féminin.
La technologie sur la ligne de but sera enfin utilisée lors du Mondial-2014, après deux tournois Fifa, a annoncé ce jeudi l’International Board (Ifab), organe garant des lois du jeu au sein de la Fédération internationale (Fifa).
Avant d’arriver au Mondial, la technologie sur la ligne de but (acronyme anglais : GLT) sera utilisée au Mondial des clubs en décembre 2012 à Tokyo, à la Coupe des Confédérations 2013 au Brésil et au Mondial-2014 au Brésil, a annoncé le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke.
Un débat de longue date
Le débat dure depuis de nombreuses années déjà. le débat dure depuis quelque temps déjà. On se souvient notamment du but refusé à l’Ukraine lors de l’euro contre l’Angleterre. But qui aurait peut-être changé le cours du jeu.
L’utilisation de la vidéo sur les terrains nécessitait jusqu’ici encore des expérimentations. Les deux entreprises ayant pris part à la seconde phase de tests (mars-juin 2012) ont été retenues : les sociétés Hawk-Eye (système est basé sur l’utilisation de caméras) et GoalRef (qui se sert d’un champ magnétique et d’un ballon spécial). Cette autorisation est cependant soumise à « l’installation finale dans chaque stade avant que les systèmes soient utilisés dans les vrais matches de football, dans le respect du programme de qualité de la Fifa pour la GLT », précise la Fifa
Sous l’impulsion du président de la Fifa Joseph Blatter, partisan de la technologie sur la ligne de but, l’Ifab avait pour la première fois accepté d’ouvrir ce dossier en octobre 2010, peu après la polémique soulevée par Allemagne-Angleterre (4-1) en 8e de finale du Mondial, lorsque le but de l’Anglais Frank Lampard n’avait pas été validé par l’arbitre, qui n’avait pas vu le ballon rebondir derrière la ligne de but.
Une technologie « nécessaire »
Le débat avait été relancé lors de l’Euro-2012 après le but non accordé à l’Ukrainien Marko Devic contre l’Angleterre (0-1), alors que le ballon avait là aussi franchi la ligne avant que l’Anglais John Terry ne le dégage. Dès le lendemain, Joseph Blatter avait assuré sur Twitter : « Après le match d’hier, la technologie sur la ligne de but n’est plus une possibilité, c’est une nécessité ».
A l’inverse, Michel Platini avait réaffirmé son opposition au précédent que constituerait l’introduction de la GLT. « Si on a la technologie sur la ligne de but, pourquoi pas sur la ligne de fond ?, s’était interrogé le président de l’UEFA. Et s’il y a une main sur la ligne qui n’est pas vue par l’arbitre ? Je ne suis pas contre la technologie sur la ligne de but, je suis contre l’arrivée de la technologie parce que ça ne va pas s’arrêter là »
L’arbitrage à cinq autorisé
Autre nouveauté : l’autorisation de l’arbitrage à cinq dans toutes les compétitions officielles. A l’instigation de Michel Platini, l’arbitrage à cinq était déjà expérimentée à l’échelle européenne, sur ses trois compétitions majeures : à l’Euro pour la première fois cette année, en Ligue des champions depuis deux saisons et en Europa League depuis trois saisons.
Le port du voile féminin autorisé
Le port du voile (ou hijab) pour les joueuses a lui aussi été autorisé ce jeudi. Cette mesure, demandée par la Confédération asiatique (AFC) et le Prince Ali Bin al Hussein de Jordanie, un des six vice-présidents de la FIFA, avait bénéficié en mars d’un « accord de principe » de l’Ifab qui avait toutefois souhaité attendre le « résultat d’un examen accéléré de toutes les questions liées, notamment sur le plan de la santé et de la sécurité ».
La technologie sur la ligne de but sera enfin utilisée lors du Mondial-2014, après deux tournois Fifa, a annoncé ce jeudi l’International Board (Ifab), organe garant des lois du jeu au sein de la Fédération internationale (Fifa).
Avant d’arriver au Mondial, la technologie sur la ligne de but (acronyme anglais : GLT) sera utilisée au Mondial des clubs en décembre 2012 à Tokyo, à la Coupe des Confédérations 2013 au Brésil et au Mondial-2014 au Brésil, a annoncé le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke.
Un débat de longue date
Le débat dure depuis de nombreuses années déjà. le débat dure depuis quelque temps déjà. On se souvient notamment du but refusé à l’Ukraine lors de l’euro contre l’Angleterre. But qui aurait peut-être changé le cours du jeu.
L’utilisation de la vidéo sur les terrains nécessitait jusqu’ici encore des expérimentations. Les deux entreprises ayant pris part à la seconde phase de tests (mars-juin 2012) ont été retenues : les sociétés Hawk-Eye (système est basé sur l’utilisation de caméras) et GoalRef (qui se sert d’un champ magnétique et d’un ballon spécial). Cette autorisation est cependant soumise à « l’installation finale dans chaque stade avant que les systèmes soient utilisés dans les vrais matches de football, dans le respect du programme de qualité de la Fifa pour la GLT », précise la Fifa
Sous l’impulsion du président de la Fifa Joseph Blatter, partisan de la technologie sur la ligne de but, l’Ifab avait pour la première fois accepté d’ouvrir ce dossier en octobre 2010, peu après la polémique soulevée par Allemagne-Angleterre (4-1) en 8e de finale du Mondial, lorsque le but de l’Anglais Frank Lampard n’avait pas été validé par l’arbitre, qui n’avait pas vu le ballon rebondir derrière la ligne de but.
Une technologie « nécessaire »
Le débat avait été relancé lors de l’Euro-2012 après le but non accordé à l’Ukrainien Marko Devic contre l’Angleterre (0-1), alors que le ballon avait là aussi franchi la ligne avant que l’Anglais John Terry ne le dégage. Dès le lendemain, Joseph Blatter avait assuré sur Twitter : « Après le match d’hier, la technologie sur la ligne de but n’est plus une possibilité, c’est une nécessité ».
A l’inverse, Michel Platini avait réaffirmé son opposition au précédent que constituerait l’introduction de la GLT. « Si on a la technologie sur la ligne de but, pourquoi pas sur la ligne de fond ?, s’était interrogé le président de l’UEFA. Et s’il y a une main sur la ligne qui n’est pas vue par l’arbitre ? Je ne suis pas contre la technologie sur la ligne de but, je suis contre l’arrivée de la technologie parce que ça ne va pas s’arrêter là »
L’arbitrage à cinq autorisé
Autre nouveauté : l’autorisation de l’arbitrage à cinq dans toutes les compétitions officielles. A l’instigation de Michel Platini, l’arbitrage à cinq était déjà expérimentée à l’échelle européenne, sur ses trois compétitions majeures : à l’Euro pour la première fois cette année, en Ligue des champions depuis deux saisons et en Europa League depuis trois saisons.
Le port du voile féminin autorisé
Le port du voile (ou hijab) pour les joueuses a lui aussi été autorisé ce jeudi. Cette mesure, demandée par la Confédération asiatique (AFC) et le Prince Ali Bin al Hussein de Jordanie, un des six vice-présidents de la FIFA, avait bénéficié en mars d’un « accord de principe » de l’Ifab qui avait toutefois souhaité attendre le « résultat d’un examen accéléré de toutes les questions liées, notamment sur le plan de la santé et de la sécurité ».