Thiago Silva, John Terry, Gabriel Paletta, etc... Depuis quelques semaines, les noms de défenseurs centraux annoncés au Paris SG se multiplient. Le coach francilien Carlo Ancelotti a d’ailleurs confirmé hier en conférence de presse qu’il se verrait bien accueillir un joueur de plus à ce poste. Mais si tel était le cas, le technicien italien devrait se préparer au départ de Mamadou Sakho (22 ans). Ce dernier l’a affirmé dans les colonnes de L’Équipe. « Si un défenseur arrive, je ferai tout pour partir parce que je dois penser à mon avenir. Mon objectif, cette saison, c’est de jouer, d’être titulaire en club. Je serai donc ouvert aux propositions de clubs prêts à me donner du temps de jeu et à me permettre de poursuivre ma progression », a-t-il lâché.
Pour autant, il attend de voir ce que donnera le stage de préparation avant de confirmer cette position. « Je pense que je me rendrai compte, lors des matches de préparation de juillet, si le staff compte sur moi ou pas. C’est dans les trois, quatre semaines à venir que ça se joue. Je suis un guerrier et je ne lâcherai pas comme ça non plus », a-t-il indiqué. Mais malgré son amour pour la tunique rouge-et-bleu, l’international tricolore ne se fait pas vraiment d’illusions, soulignant notamment le manque de confiance du nouveau staff à son égard. « Jusqu’ici, à Paris, on m’avait toujours fait confiance et j’ai essayé de la justifier. Sauf que, maintenant, je ne ressens pas cette confiance du nouveau staff. J’en suis arrivé au point de préférer voir Paris champion sans moi plutôt que de rester et voir Paris champion sans contribuer au titre », a-t-il confié avant de poursuivre.
« Quand tu es joueur et que tu entends qu’on cherche toujours des joueurs à ton poste, tu le prends automatiquement comme si tu devenais indésirable et qu’on te poussait vers la sortie. C’était mon sentiment en tout cas. (...) J’ai déjà eu une discussion avec lui (Ndlr Carlo Ancelotti), avant les vacances. Son discours ne m’a pas rassuré. J’ai déjà eu des conversations avec des coaches qui comptaient sur moi et, là, c’est la première fois que je ressors du bureau dans cet état d’esprit. Il m’a dit qu’il fallait accepter la concurrence. O.K., j’accepte la concurrence mais, comme je l’ai dit, si vous achetez un grand nom, expérimenté, et que vous payez 30 ou 40 millions d’euros pour l’avoir, c’est pour qu’il joue. Je ne suis pas dupe. Là, on ne parle plus de concurrence », a-t-il lancé.
Profondément marqué par le comportement de la direction à son égard, le pur produit du centre de formation du PSG, sous contrat jusqu’en juin 2015, ne se fait donc plus beaucoup de doutes sur son avenir. Il ne se ferme d’ailleurs aucune porte. « Il y a quelques années, j’aurais répondu l’étranger. Mais, aujourd’hui, je pense pouvoir porter un autre maillot en Ligue 1, pour démontrer qu’à Paris ils ont tort de ne pas me faire confiance. En tout cas, j’irai dans un club qui compte sur moi, qui me fera progresser pour retrouver la sélection. C’est mon objectif », a-t-il avancé avant de conclure. « Si je suis amené à partir, ce sera la tête haute ». Comment réagira le club de la capitale à cette sortie médiatique de Mamadou Sakho ?
Pour autant, il attend de voir ce que donnera le stage de préparation avant de confirmer cette position. « Je pense que je me rendrai compte, lors des matches de préparation de juillet, si le staff compte sur moi ou pas. C’est dans les trois, quatre semaines à venir que ça se joue. Je suis un guerrier et je ne lâcherai pas comme ça non plus », a-t-il indiqué. Mais malgré son amour pour la tunique rouge-et-bleu, l’international tricolore ne se fait pas vraiment d’illusions, soulignant notamment le manque de confiance du nouveau staff à son égard. « Jusqu’ici, à Paris, on m’avait toujours fait confiance et j’ai essayé de la justifier. Sauf que, maintenant, je ne ressens pas cette confiance du nouveau staff. J’en suis arrivé au point de préférer voir Paris champion sans moi plutôt que de rester et voir Paris champion sans contribuer au titre », a-t-il confié avant de poursuivre.
« Quand tu es joueur et que tu entends qu’on cherche toujours des joueurs à ton poste, tu le prends automatiquement comme si tu devenais indésirable et qu’on te poussait vers la sortie. C’était mon sentiment en tout cas. (...) J’ai déjà eu une discussion avec lui (Ndlr Carlo Ancelotti), avant les vacances. Son discours ne m’a pas rassuré. J’ai déjà eu des conversations avec des coaches qui comptaient sur moi et, là, c’est la première fois que je ressors du bureau dans cet état d’esprit. Il m’a dit qu’il fallait accepter la concurrence. O.K., j’accepte la concurrence mais, comme je l’ai dit, si vous achetez un grand nom, expérimenté, et que vous payez 30 ou 40 millions d’euros pour l’avoir, c’est pour qu’il joue. Je ne suis pas dupe. Là, on ne parle plus de concurrence », a-t-il lancé.
Profondément marqué par le comportement de la direction à son égard, le pur produit du centre de formation du PSG, sous contrat jusqu’en juin 2015, ne se fait donc plus beaucoup de doutes sur son avenir. Il ne se ferme d’ailleurs aucune porte. « Il y a quelques années, j’aurais répondu l’étranger. Mais, aujourd’hui, je pense pouvoir porter un autre maillot en Ligue 1, pour démontrer qu’à Paris ils ont tort de ne pas me faire confiance. En tout cas, j’irai dans un club qui compte sur moi, qui me fera progresser pour retrouver la sélection. C’est mon objectif », a-t-il avancé avant de conclure. « Si je suis amené à partir, ce sera la tête haute ». Comment réagira le club de la capitale à cette sortie médiatique de Mamadou Sakho ?