Fraîchement nommé au conseil des joueurs de l'ATP, le tennisman français Gilles Simon s'est déjà illustré en affirmant son opposition à la politique de l'égalité salariale entre hommes et femmes dans les tournois du Grand Chelem notamment. Son argument : le tennis masculin serait plus attrayant que le tennis féminin :
"On parle souvent de l'égalité dans les salaires. Je pense que ce n'est pas un truc qui marche dans le sport. On est le seul sport aujourd'hui où il y a la parité, alors que le tennis masculin reste plus attrayant que le tennis féminin à l'heure actuelle."
Sa compatriote Marion Bartoli n'a pas tardé à lui répondre :
"Je trouve qu'on s'investit autant que les hommes. Les demandes physiques et l'entraînement qu'on est obligé d'accomplir au quotidien, les investissements sur le plan personnel ou sur le plan mental, sont exactement les mêmes que les leurs. À partir de ce moment-là, je ne vois pas pourquoi, surtout sur un aussi petit nombre de tournois - car on ne parle que de huit événements où l'on est effectivement payées de la même façon que les hommes -, on nous enlèverait ça. Les deux tiers du temps, les hommes sont mieux payés que nous. Ça, ils l'ont déjà."
La Russe Maria Sharapova, numéro un mondial au classement WTA, a également réagi :
"Je crois que mes matches sont regardés par plus de monde que les siens"
Pour mémoire, l'US Open impose depuis 1973 la parité des gains. Ce n'est que 27 ans plus tard que l'Open d'Australie a appliqué la même mesure. En France, il a fallu attendre 2006 pour voir Roland-Garros offrir aux femmes les mêmes primes que les hommes. Et encore, uniquement pour les vainqueurs! Comme pour Wimbledon, ce n'est que l'année suivante qu'elle sera respectée à chaque tour et dans toutes les catégories.
"On parle souvent de l'égalité dans les salaires. Je pense que ce n'est pas un truc qui marche dans le sport. On est le seul sport aujourd'hui où il y a la parité, alors que le tennis masculin reste plus attrayant que le tennis féminin à l'heure actuelle."
Sa compatriote Marion Bartoli n'a pas tardé à lui répondre :
"Je trouve qu'on s'investit autant que les hommes. Les demandes physiques et l'entraînement qu'on est obligé d'accomplir au quotidien, les investissements sur le plan personnel ou sur le plan mental, sont exactement les mêmes que les leurs. À partir de ce moment-là, je ne vois pas pourquoi, surtout sur un aussi petit nombre de tournois - car on ne parle que de huit événements où l'on est effectivement payées de la même façon que les hommes -, on nous enlèverait ça. Les deux tiers du temps, les hommes sont mieux payés que nous. Ça, ils l'ont déjà."
La Russe Maria Sharapova, numéro un mondial au classement WTA, a également réagi :
"Je crois que mes matches sont regardés par plus de monde que les siens"
Pour mémoire, l'US Open impose depuis 1973 la parité des gains. Ce n'est que 27 ans plus tard que l'Open d'Australie a appliqué la même mesure. En France, il a fallu attendre 2006 pour voir Roland-Garros offrir aux femmes les mêmes primes que les hommes. Et encore, uniquement pour les vainqueurs! Comme pour Wimbledon, ce n'est que l'année suivante qu'elle sera respectée à chaque tour et dans toutes les catégories.