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Pompier violeur : une incarcération, 12 mises en examen
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Pompier violeur : une incarcération, 12 mises en examen
Douze pompiers ont été mis en examen et l’un d’eux incarcéré pour viol et violences sur des engagés, dans un scandale qui secoue la prestigieuse Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
La scène de violences, survenue dans un car qui ramenait le 6 mai l’équipe spéciale de gymnastes de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) du salon Sport & Passion de Colmar, a conduit deux engagés à déposer plainte.
L’un d’eux a déposé plainte pour viol, accusant un de ses collègues de l’avoir violé avec une bouteille devant d’autres pompiers, dont un officier, après une séance de bizutage qui aurait mal tourné. Cette scène a été filmée à l’aide d’un téléphone portable.
Un autre pompier a porté plainte pour des coups subis dans le même autocar.
À la suite de ces accusations, 13 pompiers ont été placés en garde à vue mercredi pour 48 heures. À l’issue de ces auditions par les gendarmes, douze d’entre eux ont été présentés vendredi soir à un juge d’instruction qui les a mis en examen, conformément aux réquisitions du parquet.
Quatre pompiers ont en particulier été mis en examen pour viol en réunion et l’un d’eux a été incarcéré. Le parquet avait requis trois placements en détention.
Neuf pompiers ont été mis en examen pour des violences volontaires aggravées tandis que le capitaine de la compagnie et l’entraîneur ont été mis en examen pour non-empêchement d’un crime ou délit.
Le contrôle judiciaire n’existant pas pour les militaires, les onze pompiers sortis libres du cabinet du juge d’instruction ont été mis à la disposition des autorités militaires, qui conduisent de leur côté une enquête interne, menée par la hiérarchie de la BSPP.
Dans leurs premières déclarations aux gendarmes, les gardés à vue ont invoqué une « tradition », certains reconnaissant avoir participé activement aux violences.
S’agissant des accusations de viol, ils niaient les faits et affirmaient qu’il n’y avait eu aucune pénétration, invoquant un « viol simulé ».
« Briser la loi du silence »
Ces violences auraient été perpétrées « dans l’ambiance du moment, dans l’ambiance confinée de ce car ». L’avocat de deux jeunes pompiers ayant porté plainte a appelé de son côté d’éventuelles autres victimes à « briser la loi du silence ».
M e Nicolas Cellupica s’est réjoui que « d’ores et déjà, certains pompiers à la retraite ou en service se soient manifestés pour apporter tout leur soutien à ces deux jeunes sapeurs-pompiers ».
Selon lui, cela veut dire « que ces agissements, ces bizutages, ces barbaries existent depuis des années mais qu’elles sont tues, elles sont passées sous silence y compris jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie ».
« En conséquence », a-t-il annoncé, « les deux victimes, à côté du volet pénal, ont décidé d’engager la responsabilité des autorités militaires ».
Les deux pompiers ont décidé de renoncer à leur carrière chez les sapeurs-pompiers de Paris. Ils « ont mis fin à leur rêve de toute une vie », a déclaré leur avocat. « Les deux victimes sont encore en état de choc. Elles sont aujourd’hui retournées dans leur famille pour se reposer loin de Paris. Elles vont faire l’objet d’un suivi psychologique », a ajouté M e Cellupica.
Après cette affaire, toutes les manifestations de l’équipe spéciale de gymnastique de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre. Cette équipe réalise une soixantaine de démonstrations sportives chaque année.
La scène de violences, survenue dans un car qui ramenait le 6 mai l’équipe spéciale de gymnastes de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) du salon Sport & Passion de Colmar, a conduit deux engagés à déposer plainte.
L’un d’eux a déposé plainte pour viol, accusant un de ses collègues de l’avoir violé avec une bouteille devant d’autres pompiers, dont un officier, après une séance de bizutage qui aurait mal tourné. Cette scène a été filmée à l’aide d’un téléphone portable.
Un autre pompier a porté plainte pour des coups subis dans le même autocar.
À la suite de ces accusations, 13 pompiers ont été placés en garde à vue mercredi pour 48 heures. À l’issue de ces auditions par les gendarmes, douze d’entre eux ont été présentés vendredi soir à un juge d’instruction qui les a mis en examen, conformément aux réquisitions du parquet.
Quatre pompiers ont en particulier été mis en examen pour viol en réunion et l’un d’eux a été incarcéré. Le parquet avait requis trois placements en détention.
Neuf pompiers ont été mis en examen pour des violences volontaires aggravées tandis que le capitaine de la compagnie et l’entraîneur ont été mis en examen pour non-empêchement d’un crime ou délit.
Le contrôle judiciaire n’existant pas pour les militaires, les onze pompiers sortis libres du cabinet du juge d’instruction ont été mis à la disposition des autorités militaires, qui conduisent de leur côté une enquête interne, menée par la hiérarchie de la BSPP.
Dans leurs premières déclarations aux gendarmes, les gardés à vue ont invoqué une « tradition », certains reconnaissant avoir participé activement aux violences.
S’agissant des accusations de viol, ils niaient les faits et affirmaient qu’il n’y avait eu aucune pénétration, invoquant un « viol simulé ».
« Briser la loi du silence »
Ces violences auraient été perpétrées « dans l’ambiance du moment, dans l’ambiance confinée de ce car ». L’avocat de deux jeunes pompiers ayant porté plainte a appelé de son côté d’éventuelles autres victimes à « briser la loi du silence ».
M e Nicolas Cellupica s’est réjoui que « d’ores et déjà, certains pompiers à la retraite ou en service se soient manifestés pour apporter tout leur soutien à ces deux jeunes sapeurs-pompiers ».
Selon lui, cela veut dire « que ces agissements, ces bizutages, ces barbaries existent depuis des années mais qu’elles sont tues, elles sont passées sous silence y compris jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie ».
« En conséquence », a-t-il annoncé, « les deux victimes, à côté du volet pénal, ont décidé d’engager la responsabilité des autorités militaires ».
Les deux pompiers ont décidé de renoncer à leur carrière chez les sapeurs-pompiers de Paris. Ils « ont mis fin à leur rêve de toute une vie », a déclaré leur avocat. « Les deux victimes sont encore en état de choc. Elles sont aujourd’hui retournées dans leur famille pour se reposer loin de Paris. Elles vont faire l’objet d’un suivi psychologique », a ajouté M e Cellupica.
Après cette affaire, toutes les manifestations de l’équipe spéciale de gymnastique de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre. Cette équipe réalise une soixantaine de démonstrations sportives chaque année.
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