Son père, le légendaire Dusty Rhodes
"Je n'avais pas réalisé ce qu'il représentait, le Dusty Rhodes, jusqu'à ce que je sois au collège. Pour moi, il était simplement mon père. Il avait pris sa retraite et n'était plus autant impliqué dans le buisness. En parlant avec des amis de mes parents, je me suis rendu compte de tout ce qu'il avait accompli dans l'industrie de la lutte. J'ai assisté à plein de shows où il faisait partie des stars mais je ne savais pas qu'il avait fait tout ça, surtout à la fin des années 80."
Fan de lutte depuis l'enfance
"J'étais fan mais je ne savais pas encore à quel point. Je faisais tout ce que je pouvais pour accompagner mon père aux shows de la WCW. Adolescent, j'ai choisi de devenir lutteur. Ma mère a eu du mal à accepter parce que je n'avais pas réfléchi à d'autres options pour mon futur. Mais c'était comme ma destinée."
Ses débuts en tant qu'arbitre
Cody a débuté comme arbitre à la Turnbuckle Championship Wrestling.
"Pour moi, c'était aussi excitant que d'être lutteur. L'arbitre a beaucoup plus de contrôle que les gens ne le pensent. J'ai eu autant d'émotions en tant que lutteur ou arbitre, surtout quand j'étais jeune."
Son parcours à la Ohio Valley Wrestling
"J'ai pris conscience à quel point j'étais fan. Lorsque je suis allé à Louisville (la ville où siège la OVW), on m'a dit que je mangerai, dormirai et respirerai « lutte ». Je me suis dit que j'aurais quand même d'autres centres d'intérêts. Dès que je suis arrivé, je n'en ai eu aucun. Quand on ne s'entraînait pas, on regardait la WWE 24h sur 24 chez nous. Et sinon, on s'alimentait en apprenant sur les régimes et l'entraînement, des choses auxquelles je n'avais pas accès. Mon père n'avait pas un corps exceptionnel. De nos jours, les compagnies ont recruté à la télé des spécimens qui ont l'air sculptés dans la pierre."
L'expérience de John Cena
"J'ai passé une année avec John Cena quand j'étais dans le roster de RAW. Le but était d'en apprendre plus sur lui, sur ce qu'il fait dans le ring, comment il est arrivé au top. Et aussi sur le merchandising et le marketing. J'ai beaucoup appris sur ce que l'on doit faire en dehors du ring. On dit de lui qu'il est le plus travailleur dans le divertissement sportif et c'est vrai. Si vous voulez sa place, il va falloir travailler aussi dur que lui. Et c'est plus facile à dire qu'à faire."
L'opinion des bookers
"Le management de la WWE m'a toujours supporté. Ils ont toujours pensé «Il peut le faire tout seul». Et c'est quelque chose que j'ai toujours fait, j'aime cette façon de faire. J'ai dit à quelqu'un l'autre jour «Si je finis par avoir le succès auquel j'aspire, je veux qu'ils se disent 'Wow, je ne l'avais pas vu venir'».
