Après de longues semaines sans l’avoir été (le 8 février dernier), Yoann Gourcuff retrouvait une place de titulaire, pas vraiment une surprise, en soutien de Gomis dans le 4-2-3-1 de départ choisi par Rémi Garde où Lisandro était positionné sur le côté gauche alors que Réveillère tenait son poste à droite de la défense lyonnaise. Quant à Lacazette, il était préféré à Briand en sachant que Bastos avait déclaré forfait.
Au-delà des choix, plusieurs questions taraudaient l’esprit des supporters olympiens. Quel allait être le comportement des coéquipiers de Cris après leurs derniers matchs plutôt décevants ? Comment cette équipe amateur de l’US Quevilly allait aborder ce rendez-vous pour « exister » dans cette finale au point d’avoir une chance de créer l’exploit ?
Les plus impatients souhaitant être fixés très rapidement… et les supporters de l’OL pouvaient être rassurés. L’OL, en effet, prenait son match par le bon bout en récitant son football et en mettant l’intensité nécessaire pour asphyxier le petit poucet sans parler du talent de Lisandro, Gourcuff… 45 premières minutes réussies face à une équipe de l’US Quevilly qui a le plus souvent couru après le ballon et accumulé les déchets dans son jeu collectif. Jamais dangereux pour Lloris, les partenaires de Beaugrard ont donc souffert à l’image d’une tête de Lisandro, d’un enchainement génial de l’Argentin dont la frappe s’écrase sur un montant du gardien normand, d’un sauvetage sur sa ligne d’un défenseur « canari » sur une tentative de Lacazette… ou encore d’un tir pied droit de Källström.
L’OL torturait, malaxait son adversaire. Sur un ballon récupéré par Lacazette dans la surface de réparation, l’attaquant lyonnais évitait le gardien pour offrir une magnifique offrande à Lisandro qui reprenait ce centre à la perfection. 28ème minute, le septuple champion menait logiquement et aurait pu doubler la mise quelques minutes plus tard sur des tentatives de Gourcuff et de Gomis.
Dans ces 45 premières minutes rien de fâcheux ne pouvait arriver aux hommes de Rémi Garde sauf pour Lovren qui se faisait mal tout seul en retombant (16ème). On pouvait craindre à ce moment un problème sérieux au tendon du croate remplacé immédiatement par B. Koné.
La seconde période débute, quasiment, par une frappe sur la transversale de Lacazette, mais l’OL ne met pas la même intensité dans les débats, construit moins ou laisse venir. L’US Quevilly montre un autre visage, joue mieux, plus vite. Le véloce Laup en contre balance un missile que Lloris sort magistralement (65ème) sur sa transversale. Gourcuff est remplacé par Grenier (66ème). Les vagues sont jaunes dans les tribunes comme sur la pelouse. L’espoir fait vivre ce peuple normand… Cependant Gomis manque le KO (78ème) avant d’être remplacé par Briand qui à son tour manque la balle du 2 à 0 (85ème) devant un excellent El-Kharroubi. Alors que Gonalons a récupéré un nombre incalculable de ballons au milieu de terrain
Cet OL aux deux visages, plus solide globalement, tient en tout logique sa 5ème Coupe de France, le 18ème trophée de l’ère du président Jean-Michel Aulas ; le premier depuis 2008. Bravo aux Lyonnais… et aux Normands qui n’ont pas à rougir de cette défaite.
A Paris, Stade de France, 76 229 spectateurs ; arbitre, M. Piccirillo
OL : Lloris – Réveillère, Cris (cap), Lovren (puis B. Koné 18ème), Cissokho – Gonalons, Källström – Lacazette, Gourcuff (puis Grenier 66ème), Lisandro – Gomis (puis Briand 81ème). Entr : Garde.
US Quevilly : El-Karroubi – Vardin, Weis, Beaugrard (cap), Vanoukia – Z. Diarra (puis Ouahbi 76ème), Jouan – Laup (puis Ayina 81ème), Valéro (puis Hérouat 56ème), Capelle – Colinet. Entr: Brouard.
But: pour l’OL, Lisandro (28ème)
Carton jaune : pour l’OL, Källström (74ème), Grenier (79ème) ; pour l’US Quevilly, Colinet (77ème)
Au-delà des choix, plusieurs questions taraudaient l’esprit des supporters olympiens. Quel allait être le comportement des coéquipiers de Cris après leurs derniers matchs plutôt décevants ? Comment cette équipe amateur de l’US Quevilly allait aborder ce rendez-vous pour « exister » dans cette finale au point d’avoir une chance de créer l’exploit ?
Les plus impatients souhaitant être fixés très rapidement… et les supporters de l’OL pouvaient être rassurés. L’OL, en effet, prenait son match par le bon bout en récitant son football et en mettant l’intensité nécessaire pour asphyxier le petit poucet sans parler du talent de Lisandro, Gourcuff… 45 premières minutes réussies face à une équipe de l’US Quevilly qui a le plus souvent couru après le ballon et accumulé les déchets dans son jeu collectif. Jamais dangereux pour Lloris, les partenaires de Beaugrard ont donc souffert à l’image d’une tête de Lisandro, d’un enchainement génial de l’Argentin dont la frappe s’écrase sur un montant du gardien normand, d’un sauvetage sur sa ligne d’un défenseur « canari » sur une tentative de Lacazette… ou encore d’un tir pied droit de Källström.
L’OL torturait, malaxait son adversaire. Sur un ballon récupéré par Lacazette dans la surface de réparation, l’attaquant lyonnais évitait le gardien pour offrir une magnifique offrande à Lisandro qui reprenait ce centre à la perfection. 28ème minute, le septuple champion menait logiquement et aurait pu doubler la mise quelques minutes plus tard sur des tentatives de Gourcuff et de Gomis.
Dans ces 45 premières minutes rien de fâcheux ne pouvait arriver aux hommes de Rémi Garde sauf pour Lovren qui se faisait mal tout seul en retombant (16ème). On pouvait craindre à ce moment un problème sérieux au tendon du croate remplacé immédiatement par B. Koné.
La seconde période débute, quasiment, par une frappe sur la transversale de Lacazette, mais l’OL ne met pas la même intensité dans les débats, construit moins ou laisse venir. L’US Quevilly montre un autre visage, joue mieux, plus vite. Le véloce Laup en contre balance un missile que Lloris sort magistralement (65ème) sur sa transversale. Gourcuff est remplacé par Grenier (66ème). Les vagues sont jaunes dans les tribunes comme sur la pelouse. L’espoir fait vivre ce peuple normand… Cependant Gomis manque le KO (78ème) avant d’être remplacé par Briand qui à son tour manque la balle du 2 à 0 (85ème) devant un excellent El-Kharroubi. Alors que Gonalons a récupéré un nombre incalculable de ballons au milieu de terrain
Cet OL aux deux visages, plus solide globalement, tient en tout logique sa 5ème Coupe de France, le 18ème trophée de l’ère du président Jean-Michel Aulas ; le premier depuis 2008. Bravo aux Lyonnais… et aux Normands qui n’ont pas à rougir de cette défaite.
A Paris, Stade de France, 76 229 spectateurs ; arbitre, M. Piccirillo
OL : Lloris – Réveillère, Cris (cap), Lovren (puis B. Koné 18ème), Cissokho – Gonalons, Källström – Lacazette, Gourcuff (puis Grenier 66ème), Lisandro – Gomis (puis Briand 81ème). Entr : Garde.
US Quevilly : El-Karroubi – Vardin, Weis, Beaugrard (cap), Vanoukia – Z. Diarra (puis Ouahbi 76ème), Jouan – Laup (puis Ayina 81ème), Valéro (puis Hérouat 56ème), Capelle – Colinet. Entr: Brouard.
But: pour l’OL, Lisandro (28ème)
Carton jaune : pour l’OL, Källström (74ème), Grenier (79ème) ; pour l’US Quevilly, Colinet (77ème)