L'intervention d'éléments extérieurs et perturbateurs dans une course de cyclisme n'est pas franchement une nouveauté. Spectateurs trop pressants en montagne ou même en ligne droite de sprint pour prendre la photo définitive, forces de l'ordre parfois mal placées, voitures ou motos suiveuses pas assez expérimentées et heurtant des coureurs, hélicoptères volant trop bas pour au hasard gêner un concurrent (qui a parlé du Giro ?) : la liste est longue et pas exhaustive.
Mais jusqu'ici plutôt préservé d'actes volontairement néfastes, le Tour de France vient en quelques jours de mesurer qu'il n'est pas à l'abri de débordements. Il y eut d'abord vendredi sur la route d'Annonay l'épisode des fumigènes allumés par quelques inconscients le long de la course, ayant touché plusieurs coureurs aux bras dont Bradley Wiggins. Ils en furent quitte pour quelques bidons en pleine poire, une sanction largement méritée.
Et dimanche, dans la montée du Mur de Péguère, quelques crétins n'avaient donc rien trouvé de mieux pour s'occuper que de déposer de nombreux clous de tapissier sur la chaussée. « Un acte criminel » pour John Lelangue, très remonté comme tout le peloton. Que peut-on faire pour éviter une débile surenchère dans les prochains jours ? Le Tour offre une incroyable caisse de résonance médiatique à tout ce qui s'y passe, de positif ou de négatif, si l'on peut s'exprimer ainsi. Les derniers épisodes pourraient hélas donner des idées à certains. Répéter « Ne cloutez pas à côté des coureurs » serait sans doute aussi inefficace que le célèbre « Ne courez pas à côté des coureurs ».
Wiggins disait il y a quelques heures que dans un stade de football, les auteurs d'un tel acte auraient été immédiatement identifiés et repérés. Sans doute, même si parfois les caméras ont du mal à marcher au sud de la Loire... Par définition, le vélo se déroule sur un stade illimité, incontrôlable, où l'immense majorité des spectateurs se comporte à la perfection depuis un siècle. Ce sport découvre depuis quelques années l'émergence d'un phénomène ultra, chaleureux et respectable, surtout anglo-saxon. Le hooliganisme, c'est tout autre chose. Alors pas trop de raccourcis rapides après un ou deux actes isolés, même malheureux.
Mais jusqu'ici plutôt préservé d'actes volontairement néfastes, le Tour de France vient en quelques jours de mesurer qu'il n'est pas à l'abri de débordements. Il y eut d'abord vendredi sur la route d'Annonay l'épisode des fumigènes allumés par quelques inconscients le long de la course, ayant touché plusieurs coureurs aux bras dont Bradley Wiggins. Ils en furent quitte pour quelques bidons en pleine poire, une sanction largement méritée.
Et dimanche, dans la montée du Mur de Péguère, quelques crétins n'avaient donc rien trouvé de mieux pour s'occuper que de déposer de nombreux clous de tapissier sur la chaussée. « Un acte criminel » pour John Lelangue, très remonté comme tout le peloton. Que peut-on faire pour éviter une débile surenchère dans les prochains jours ? Le Tour offre une incroyable caisse de résonance médiatique à tout ce qui s'y passe, de positif ou de négatif, si l'on peut s'exprimer ainsi. Les derniers épisodes pourraient hélas donner des idées à certains. Répéter « Ne cloutez pas à côté des coureurs » serait sans doute aussi inefficace que le célèbre « Ne courez pas à côté des coureurs ».
Wiggins disait il y a quelques heures que dans un stade de football, les auteurs d'un tel acte auraient été immédiatement identifiés et repérés. Sans doute, même si parfois les caméras ont du mal à marcher au sud de la Loire... Par définition, le vélo se déroule sur un stade illimité, incontrôlable, où l'immense majorité des spectateurs se comporte à la perfection depuis un siècle. Ce sport découvre depuis quelques années l'émergence d'un phénomène ultra, chaleureux et respectable, surtout anglo-saxon. Le hooliganisme, c'est tout autre chose. Alors pas trop de raccourcis rapides après un ou deux actes isolés, même malheureux.
